Un sondage récent du groupe de presse sud-presse auprès des cabinets d’avocats de la région Namuroise montrerait que le nombre de divorces est plus élevé en Janvier et en Septembre. Selon le juge Namurois Christian Panier, le nombre de demandes de divorce en Janvier serait 20% plus élevé que les autres mois.
La conclusion qu’en tire certains avocats est que les conjoints désireux de mettre fin à leur mariage attendent après les fêtes (et après les vacances) pour annoncer leur décision à leur conjoint. Pourtant un peu de mathématique élémentaire donne un tout autre résultat…
Sachant que 70% des divorces se font par consentement mutuel, les demandes qui arrivent au Tribunal doivent être accompagnées d’accords préalables négociés et signés par les parties, avec un notaire, un avocat ou un médiateur familial agréé. Ces accords ne se rédigent pas sur un coin de table en 15 minutes, dans la file du greffe des divorces ! Il y a là généralement un travail de plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Pendant tout ce temps, les deux futurs ex-conjoints savent très bien qu’ils préparent leur divorce. Les divorces qui arrivent devant la justice en Janvier sont donc connus des futurs “ex” depuis au moins novembre de l’année précédente.
Mais qu’est-ce qui explique alors cette hausse en Janvier (et en septembre…)?
Je n’irais pas chercher beaucoup plus loin que… les congés des avocats, notaires et médiateurs familiaux agréés (et des parties)! tous partent en vacances, et à leur retour, une série de dossiers qui étaient en attente peuvent se libérer d’un seul coup. Il y a en moyenne deux semaines de vacances qui vont se retrouver sur la table de tous ces gens, en même temps que leurs dossiers normaux. En cherchant bien, cela doit faire le compte, non ?
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