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Harry Potter - Fin

Publié le 27 novembre 2010 par Alyanec

Harry Potter - FinLe revoilà, avec une barbe plus que naissante sur une mâchoire plus dessinée, dans ses ultimes aventures. Dernier volet de la saga Harry Potter, Harry Potter et les Reliques de la Mort, sort au cinéma en deux parties. Pas étonnant pour un livre foisonnant et dont le dénouement tant attendu ne cesse d’être semé d’embûches. Ainsi, il paraissait difficile de mettre cette histoire en images dans un film de 2h30 sans éluder certaines scènes, ce qui aurait déçu plus d’un lecteur.Harry Potter et les Reliques de la Mort Partie 1 est donc sortie mercredi en France, et comme d’habitude démarre en immense succès.Ne pouvant attendre plus longtemps (j’avoue que je suis retombé dans la série littéraire il y a un an après une interruption volontaire de six ans), je me suis précipité au Gaumont Opéra le jeudi après-midi à la séance de 13h40 afin d’éviter les foules piétinantes crépusculaires et dominacales.Je dois dire que j’avais une grosse attente par rapport à ce film, qui semblait lorgner plus du côté sombre que de la magie amusante, bref un film tourné vers le monde adulte.Et dès les premières images, j’ai été happé, et n’ai regardé ma montre que pour mesurer avec anxiété combien de temps il restait.C’est en effet un film plus adulte dont il est question. Les personnages sont seuls face à des choix difficiles que personne d’autres ne pourra faire pour eux. Les acteurs ont grandi bien sûr, ce sont de vrais adolescents, mais au contraire de bien des films de teen-ager, leurs préoccupations ne sont pas leurs boutons ou les dernières fringues à la mode. Ils luttent seuls dans un monde hostile, et connaissent une aventure digne du Seigneur des Anneaux.Harry Potter - FinMais bien que ce côté sombre, désenchanté, est rendu magnifiquement dans le film (une sorte d’Empire contre-attaque, teinté de Dark Knight) le ton plus amusant de la série des Harry Potter arrive à faire mouche (voir ainsi la scène d’intrusion au ministère de la magie où Harry et ses amis ont pris les apparences de fonctionnaires lambda).Cette alternance de désespoir, de faiblesse avouée et de pointes d’humour marche à merveille dans ce nouveau Harry Potter.Le seul côté qui peut paraître un peu bancal est la pseudo histoire amoureuse qui semble éclore dans le trio Harry/Hermione/Ron. Pas très bien traité non plus dans le bouquin, les états amoureux de ces trois amis de toujours qui se découvrent des attirances plus qu’amicales, affleurent de temps à autre au cours du film, créant ces moments de pause dans une aventure bien mouvementée. La maladresse des gestes des acteurs et la pauvreté des dialogues pouvant prêter à rire, je ne pense cependant pas qu’il s’agit d’une faiblesse de mise en scène, bien au contraire. Cette maladresse à l’écran humanise les trois héros en les ramenant à ces brefs moment à ce qu’ils sont vraiment : des adolescents en proie aux troubles amoureux. Harry Potter fait ici figure de dragueur un peu maladroit qui rappelle à chacun les moments un peu difficiles des bals du lycée et autres soirées dansantes où le dialogue du corps comptait plus que le verbe (et pourtant on avait des bras trop grands et désarticulés, des mains dont on ne savait pas quoi faire).Bref Harry retrouve une part d’humanité, par l’aveu de cette faiblesse bien humaine.Mais rassurez-vous Harry Potter et les Reliques de la Mort n’est quand même pas un film à la psychologie torturée. Les multiples aventures des trois amis sont bien au rendez-vous et très bien mises en images pour notre plus grand plaisir.En tant que lecteur de la série, je n’ai donc pas été déçu, loin de là.

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