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DVD : Les petits ruisseaux

Par Gicquel

Critique dvd]  Les petits ruisseaux

Avec Daniel Prévost, Bulle Ogier, Hélène Vincent, Philippe Nahon et JulieMarie Parmentier .

BONUS :
Le Making of

Critique dvd]  Les petits ruisseaux

L’histoire
Émile, septuagénaire et veuf, connaît une retraite sans heurts, faite de rituels et de loisirs paisibles. L’instant n’existe pas vraiment, la vie coule comme la Loire où il pêche régulièrement avec son ami Edmond. Mais un jour, Edmond, après lui avoir révélé qu’il avait une vie amoureuse et sexuelle cachée, disparaît.
Viennent alors à Emile des envies oubliées d’adolescents, des envies d’étreintes, des envies d’aimer…

Les origines du projet
« Avec l’album, j’avais plus qu’un squelette d’histoire, et m’étant inspiré de lieux existants, j’avais envie de jouer avec une certaine réalité, de boucler la boucle : la vie avait inspiré le livre, le film me faisait retourner à la vie. L’adaptation me permettait de développer certaines scènes, de les travailler autrement, notamment toutes les scènes d’approche entre Lucie et Emile, ou les scènes de bal… Ça me permettait aussi d’inscrire les silences dans le récit, de jouer avec le temps, avec les sons. Et puis, quitte à être trahi, autant l’être par soi-même ! »

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Le lieu du tournage
« Je suis issu de la province et de la campagne, j’ai été élevé dans ce milieu. J’avais envie de parler des villages que je connais, de la campagne « pavillon/formica », celle qui roule en voiture sans permis, pas celles des poutres apparentes, que je connais assez peu. C’était un besoin d’inscrire mon histoire dans un cadre que j’aime, avec la Loire tout près, une façon aussi de rendre hommage à mes parents qui vendaient des articles de pêche dans cette région ».

Critique dvd]  Les petits ruisseaux

La vie amoureuse des seniors

« J’ai commencé à me renseigner sur les amours des seniors. J’ai appris qu’il s’en passait de belles dans les maisons de retraite, des amours cachées, des amours magnifiques, comme un dernier baroud. Je trouvais intéressant de faire le portrait d’un personnage qui n’attend plus rien, qui vit dans la répétition des gestes, des événements, pour qui aujourd’hui doit ressembler à hier et demain à aujourd’hui, puis qui se met à réapprendre l’instant, à aimer l’imprévu… Un homme qui se met à aimer le lendemain parce qu’il sera différent. »


Deux formes d’écriture :

La Bande Dessinée & Le Cinéma
Pascal Rabaté : « Le livre entretient un rapport intime avec le lecteur, un rapport plus cérébral, dans lequel le temps est plus abstrait. Le cinéma a un rapport plus émotionnel. Quand je fais de la bande dessinée, j’essaie de faire rentrer la vie dans mes livres, tandis qu’au cinéma elle est là, elle s’impose.
La bande dessinée c’est formidable car on ne doit rien à personne Avec le cinéma, on doit tout à plein de gens, aux producteurs, aux acteurs, au décorateur, au chef opérateur, aux monteurs son et images, aux ingénieurs du son… Le bonheur est dans le partage.
»

Critique dvd]  Les petits ruisseaux
19.99 euros


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