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Des congés solidaires

Publié le 13 novembre 2010 par Fabulousfab

Voyager, en étant utile. Utile aux populations visitées, à leur environnement, à leur développement le plus souvent. Les salariés ont désormais la possibilité d’y consacrer un peu de leur carrière avec le « congé solidaire », une formule qui prend de plus en plus de place et de valeur, y compris au sein d’entreprises qui « prêtent » ainsi leurs salariés. Zoom sur une idée qui se partage à l’occasion de la Semaine de la solidarité internationale, organisée du 13 au 21 novembre.

Le principe des congés solidaires est simple puisqu’il s’agit de passer consacrer une partie de son temps de salarié au service d’un pays, d’une population, ou encore d’une cause. Envie de faire un break, de donner du sens à son expérience, de se tourner vers l’humanitaire ? De nombreuses formules existent, toutes bâties autour d’une loi L-225-0 de la loi 95-116 en date du 4 février 1995 définissant ce « congé solidaire ». Cette formule, accessible aux salariés ayant au moins 12 mois d’ancienneté dans leur entreprise, est prévue pour permettre à chacun de participer légalement à une mission de solidarité dans le cadre d’associations dont la liste a été définie par la loi. Formation professionnelle, éco-volontariat scientifique, mise à disposition d’un savoir-faire spécifique (pour des ingénieurs, des professionnels de santé,…), de nombreuses compétences sont ainsi mises à disposition de pays en voie de développement en Afrique, en Asie ou même en Europe de l’Est.  A voyages-sncf.com, c’est un congé que l’on connait bien puisqu’une douzaine de salariés sont ainsi partis en « congés solidaires » avec le pionnier en France, Planète Urgences . Et Cybelle-Planète, qui recrute des éco-volontaires sur le thème de l’environnement, était cette année l’un des nominés des Trophées du Tourisme Responsable.

Un engagement avec l’entreprise

Pour dégager son salarié en « congé solidaire », l’entreprise doit passer une convention avec l’une des 141 associations agréées pour le faire (arrêté du 16 juillet 1996). Beaucoup acceptent de conserver au salarié sa rémunération, l’intégrant à des actions de mécénat (article 238 bis du Code général des Impôts) ou considérant qu’il s’agit là d’une sorte de formation professionnelle. D’autres doivent prendre sur leurs vacances, puiser dans leur compte-épargne-temps, d’autres encore sont en congé sans solde, mais indemnisés par le Comité d’entreprise. Tous ont la certitude de retrouver son emploi au terme de la période annoncée, longue généralement de 2 à 3 semaines, mais qui peut aussi durer plusieurs mois. Il reste ensuite au salarié à préparer sa mission, souvent en suivant une petite formation au sein de l’association qui va utiliser ses services, et à y associer son entourage. Car on ne revient généralement pas indemne de ces périodes consacrées aux autres. « J’en suis revenu plus riche », reconnait ainsi un cadre de PPR en fin de formation à l’Université du groupe, qui a passé 3 semaines à travailler avec une ONG particulièrement active au Burkina Faso, La Voûte nubienne, partenaire de la Fondation PPR. Un sentiment partagé par tous les salariés qui ont choisi ces vacances utiles, comme une parenthèse au service des autres.

Quelques contacts:

Planète Urgence

Développement sans frontières

Projects Abroad

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