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Institut national du cancer : le taux de mortalité dû au cancer a diminué

Publié le 30 novembre 2010 par Cmonassurance


Jusqu’à maintenant, aucune potion magique n’est encore apparue pour éradiquer entièrement du corps humain cette maladie qui sévit depuis un siècle. Par contre, les bilans communiqués par l’Institut national du cancer (INCa) lundi dernier indiquent plutôt de bons signes. En effet, si la lutte contre le cancer du sein du mois d’octobre dernier a incité l’Institut à arborer d’une couleur rose ses vaisseaux, le taux de mortalité des cancéreux, quant à lui, est réduit à 22% chez l’homme et à 14% chez les femmes, en l’espace de 20 ans. Seul le cancer du poumon reste pour les dames une situation critique.

Les méthodes de dépistage adoptées sont efficaces


Suite aux évolutions de la technologie, le dépistage de certains cancers, tels celui du sein ou de la prostate, peut désormais s’opérer plus tôt, voire de façon plus prématurée. Et plus, le mal est diagnostiqué plus tôt, plus son traitement est prometteur. C’est d’ailleurs de cette manière que le taux de mortalité dû au cancer colorectal a chuté d’une allure la plus remarquable.
En général, l’espérance de vie des cancéreux s’est améliorée en 20 ans suite à la décroissance de la mortalité précoce, à savoir celle avant 65 ans. Pour le cancer du sein, réputé comme étant le plus dévastateur chez la femme, le taux de mortalité est ramené à 13%, avec un résultat saisissant chez les femmes de 30 à 59 ans.

Le cancer du poumon tue moins les non fumeurs


Il s’avère que le cancer du poumon figure parmi les premiers mobiles de mortalité des cancéreux. Il faut savoir que la nicotine en est le principal agent multiplicateur dans les 81% des cas. De plus, les scientifiques ont affirmé la véritable existence de corrélation entre le tabac et le cancer. Mais, même si cela est un mauvais présage pour les fumeurs endurcis, ces derniers peuvent se consoler en sachant que la salubrité quotidienne tient également une place importante dans le développement du cancer du poumon.
Pour les hommes, le taux de mortalité a ainsi chuté de moitié pour le cancer ayant une relation direct avec l’ingurgitation de tabac et d’alcool, comme celui de la lèvre, la bouche, le pharynx ou l’œsophage. Par contre, le cancer du poumon devient de plus en plus grave chez les femmes : le taux de mortalité augmente d’une façon régulière. Il est toutefois à noter que si le taux est plus élevé chez la femme, la statistique annuelle de décès est, quant elle, plus dominante chez les hommes.


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