Magazine Immobilier

e-loue, remède contre la loose … 20e démonstration !

Publié le 02 décembre 2010 par E-Loue.com

Pour une fois, j’ai voulu la jouer grande classe !

A la machine à café, Florian raconte le week-end de rêve qu’il est censé avoir passé avec Anaïs, de l’accueil. Nous sommes lundi matin, et tous ses collègues sont là, pour l’écouter. Il faut dire aussi que cela fait de très nombreuses semaines que les deux tourtereaux se tournaient autour. Pour être parfaitement honnête, il faudrait raconter que dès qu’il l’a aperçue, il est tombé sous le charme … que pendant plusieurs mois il lui a fait la cours … que ses amis lui ont plusieurs fois “arrangé le coup”, pour qu’il aille déjeuner à sa table, ou qu’ils se retrouvent seuls … mais nous n’avons pas le temps de nous perdre dans ces détails.

Jeudi dernier, sur vos recommandations, je l’ai invité à dîner. Elle a accepté. On a passé un super moment, vraiment. Du coup, j’ai remis ça le lendemain, vendredi. Idem, soirée extraordinaire. Je la raccompagne, on s’embrasse, elle me propose de monter chez elle, je refuse - bah oui, je vais pas jouer mon lourd dès le second rencart !

Florian et Anaïs, c’est un peu le duo emblématique de la boite.

En rentrant chez moi, je me suis dit “il faut que je l’impressionne” ! Alors j’ai passé quelques coups de fil, réservé une belle chambre d’hôtel à Deauville, ai pris ma voiture et suis passée la chercher. En bas de chez elle, il devait être minuit passé, je lui ai envoyé un SMS : “tu as 10 minutes pour prendre le strict minimum avec toi, je t’emmène voir l’océan”.

L’assemblée boit littéralement ses paroles. Florian, lui, est étrangement loin alors qu’il raconte cette histoire, comme si le dénouement n’était pas à la hauteur de son effort.

Moins de cinq minutes plus tard, elle descend, toute guillerette, et monte côté passager. On s’embrasse … et en avant, on part ! Je remarque qu’elle a juste pris un petit cabas. Je vous passe le trajet en bagnole, on arrive sur les coups de 2h du mat’ à Deauville. Je me gare, on entre dans l’hôtel, je m’annonce et l’hôtesse me fait un signe de la terre, signe international pour “on a eu le temps de tout préparer comme vous le vouliez”. Nous récupérons les clés et montons. Anaïs ouvre la porte de notre chambre grâce au pass récupéré juste avant. Et là, la totale : pétales de roses sur lit à baldaquin, sceau avec champagne, bougies aux flammes dansantes et aux senteurs apaisantes, le kiff !

L’assistance sourit, confiante en la suite des événements contés, inconsciente de l’ombre qui assombrit encore un peu plus Florian à mesure qu’il relate l’événement.

Bien couvert, je l’emmène sur la plage, et je lui dis “voila, nous y sommes”. A cause de froid, ses joues sont toutes rouges et de la vapeur sort de sa bouche. Elle se colle à moi, me remercie. Je lui propose une balade nocturne. Elle m’avoue préférer rentrer. Elle m’explique un peu maladroitement que nous avons toute la journée de demain pour marcher, qu’en ce moment, elle veut de l’intimité.

Les hommes ricanent grivoisement, comprenant ce que signifie l’euphémisme employé par Florian.

De retour dans la chambre, ça devient interdit aux mineurs. Baisers langoureux, câlins. A moitié débraillé, je cherche à lui ôter ses vêtements - bah oui, faut pas déconner non plus ! Elle se lève en trombe et file dans la salle de bain avec son cabas, en me demandant de ne pas bouger, de l’attendre. J’entends un ramdam dans la pièce, ce qui trahit sa hâte. Et là, mes amis, quand elle sort, je ne vois pas le mal tout de suite, tout ce que je vois, c’est une déesse en nuisette ultra sexy, avec la lumière dans son dos, ce qui laisse deviner ses courbes …

Les collègues n’en peuvent plus d’attendre : ils veulent connaître la conclusion de cette belle histoire !

Alors que nous sommes tous les deux en pleine roucoulade, Anaïs lève les bras pour m’enlacer. Et là, mes amis, sur ma vie je vous le jure, elle a les aisselles … je ne peux même pas dire “pas rasées” tellement c’est poilu, visqueux, et dégoûtant ! Je veux dire, ce n’était pas un simple petit oubli qu’on pardonne, là, c’était deux oursins, deux Jackson Five, période disco !

fail_aisselles

En voyant ça, j’ai un mouvement de recul. En souriant - comme si tout était normal - elle m’avoue qu’elle n’a pas eu le temps de prendre ses précautions. Moi, ça me coupe, et c’est compréhensible.

Les visages font des moues … suggestives. Quelques uns tapent sur l’épaule de Florian qui, les larmes aux yeux, termine son récit.

J’étais fou d’elle quelques secondes avant et là, bim, plus rien. Quelque chose a été cassé. On s’est couché dos contre dos, chacun dans un coin du grand lit froid, sans se parler, sans rien. Dès le lendemain, elle a pris le train pour rentrer sur Paris. Des mois entiers pour en arriver là … Je suis tellement déçu. Je ne veux plus la croiser dans les couloirs, ni rien.

Du fond de la salle de pause où tous se trouvent en ce moment, une petite voix s’élève : c’est Patricia, une bonne amie qui passait par là et qui a entendu la fin de l’anecdote. Chacun se tourne vers elle pour entendre son avis : Anaïs a vraiment été idiote … d’une, on prend toujours ses précautions … de deux, elle aurait dû prétexter quelque chose, n’importe quoi, pour ne pas avoir à se dévêtir … et, de trois, surtout, compte tenu, moi j’aurai loué de quoi me “rafraîchir” sur e-loue, vous connaissez ? A ces mots, les collègues délaissent complètement le pauvre Florian pour s’intéresser à cette dernière information fournie par la jeune femme. Qu’est-ce que c’est ? Comment ça marche ? On loue à des particuliers, c’est ça ?

Florian est malheureux, il est la victime collatérale d’une manque de prévoyance … plus tard, dans plusieurs semaines, il se rendra compte que cette image d’Anaïs “velue” est imprimée dans sa mémoire. Il ne pourra jamais s’en débarrasser, et ne connaîtra dans sa vie amoureuse que des échecs cuisants, son image de la femme étant à jamais entachée. Anaïs, de son côté, après avoir ressenti chronologiquement rage, culpabilité, honte puis regret, s’est retiré dans les ordres. Elle est devenue nonne et a décidé de couper les ponts avec sa vie d’avant. Pour ne pas avoir à raconter quoi que ce soit à qui que ce soit, elle a même fait vœu de silence.

Madame, Mademoiselle, s’il vous arrive la même mésaventure, ayez le réflexe location, s’il vous plait. Cela sauvera votre couple et votre libido !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


E-Loue.com 3222 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines