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Soucis de voisinage

Publié le 03 décembre 2010 par Croquepomme

Il arrive parfois que des individus se croient seuls au monde, ou - ce qui revient au même - n'aient strictement rien à faire des gens qui sont autour d'eux (et, accessoirement, arrivés avant eux).
C'est assez rare ici à Tahiti parmi les gens de bateau, mais on en a rencontré un de passage, qui vaut le détour.
Mais attention, uniquement le détour : comme voisin, je ne vous le recommande pas, à moins que vous soyez partisans de la musique à fond jusqu'à 3-4h du matin, en semaine, qui s'entend extrêmement distinctement sur 600 mètres à la ronde.

Croyez-moi, ça fait un sacré périmètre.
Ceux qui ont la mauvaise idée de travailler la journée, les enfants y compris, en sont pour leurs frais dans la mesure où tout dialogue est impossible : cet individu-là ne tient absolument pas compte de la vie des autres, de leur incapacité à supporter un seuil de décibels trop élevé sur une trop longue durée, et leur incapacité à être un tant soit peu opérationnels au boulot ou à l'école le lendemain après seulement 2h de sommeil (quand l'individu dort et cuve son alcool).
Et celui-ci a la particularité d'être puéril et de fonctionner sur le mode tu-fais-rien-qu'à-m'embêter : tu-veux-arrêter-ma-fête-géniale, tu-vas-voir-demain-soir-ce-que-je-vais-te-mettre-dans-les-oreilles.
Au propre comme au figuré d'ailleurs, puisque ce même individu est également capable d'envoyer l'émissaire à l'hôpital avec un arrêt de travail de 2 jours.
J'aimais bien le jaune, je n'avais rien contre les catas, mais là j'ai comme un goût acide dans la bouche rien que d'en parler...


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