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Contre les préjugés de l'extrême-droite dans le monde, en France le FN, aux Etats-Unis le Tea Party, pour 2012, note 7, le cas Xavier Rauffer-Christian de Bongain

Publié le 04 décembre 2010 par Jcgrellety

Après la promotion de Le Pen, puis de quelques uns de ses affidés, dans les années 80-90, des intellectuels et des journalistes d'extrême-droite, par exemple écrivant pour "Valeurs actuelles" ont bénéficié de promotions médiatiques, par exemple sur LCI. Ces dernières années, un Xavier Rauffer, en fait Christian de Bongain, est toujours disponible pour venir catastrophiser-apocalyptiser les faits dits "délictueux". Il faut l'entendre comparer les banlieues françaises où parfois des voitures brûlent avec des tribus de l'Ouganda (on se comprend, clin d'oeil, on fait dans l'implicite pour exprimer son mépris et pire encore). Il faut dire qu'il sort de la matrice "Occident", à savoir la jeunesse d'extrême-droite des années 60-70. Il a écrit pour "Occident Université", pour lequel il a interviewé en Rhodésie, Siegfried Müller, un ancien soldat nazi (il faut dire qu'aller discuter avec ce genre d'individus est tellement patriotique, enfin, pour les adhérents d'Occident, pas pour les Français...). Jusqu'à son intégration dans "l'Express" où il a préféré changer de nom parce que trop de lecteurs auraient fait le lien avec le De Bourgain connu, il s'est signalé par la continuité de son implication active dans l'extrême-droite, idéologique et politique : membre de Ordre Nouveau, fondateur d'une société, Service, financé par le patronat (l'UIMM), il dirige aussi l'Institut Supérieur du Travail (pilier de l'idéologie pétainiste). Etrangement, en 81-82, il devient consultant pour "une cellule elyséenne", au service de l'élu de 81, et comme par hasard, quelques mois plus tard, Le Pen sera reçu sur les plateaux de télévision... Il aurait été l'un des principaux conseillers des dirigeants de droite, jusqu'à aujourd'hui. Prétendument obsédé par les "criminalités" qui chez lui sont toutes conditionnées par l'étranger, lieu et personne, il exprime en permanence un discours délirant, pathologique, selon lequel les délinquances et les crimes sont omniprésents et sans cesse croissants - car il passe sa vie à ne considérer que cela ET parce que ce discours typique de l'extrême-droite a pour objet de faire peur et donc de séduire un citoyen apeuré de suivre des loups bien connus de notre Histoire... 


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