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La mort au bout du fil

Publié le 04 décembre 2010 par Blanchemanche
Paris, le 3 décembre 2010
COMMUNIQUE DE PRESSE DE JEAN-PIERRE BRARD
DEPUTE DE LA SEINE-SAINT-DENIS SECRÉTAIRE DE LA COMMISSION DES FINANCES
La mort au bout du fil
On s'en doutait déjà, on en a désormais la confirmation : le pistolet à impulsion électrique est mortel. Avant hier, près de Paris, un ressortissant malien, militant de l'Union malienne pour le rassemblement démocratique est décédé, après avoir reçu plusieurs décharges de cette arme.
Comme dans le cas du flash-ball, des firmes privées, usant d'un lobbying efficace auprèsdes pouvoirs publics et surfant sur le climat sécuritaire, tentent désespérément de faire croire à l'innocuité de leurs armes. L'expérience montre, au contraire, que l'usage du pistolet à impulsion électrique comme celui du flash-ball met en danger la vie de ceux sur qui ils sont utilisés. Les règles qui, soi-disant, encadrent l'utilisation de ces armes ne suffisent pas.
Il faut en interdire définitivement l'emploi.
Combien de morts et de blessés graves faudra-t-il encore pour que les pouvoirs publics acceptent de bannir ces engins de mort de la panoplie des forces de police ?
Après avoir supprimé, en huit ans, plus de 10 000 postes de fonctionnaires de police, le trio Sarkozy-Fillon-Hortefeux ne peut pas prétexter de la sécurité de ces mêmes fonctionnaires pour justifier l'usage de ces armes mortelles.
Par ailleurs, comme cela avait été fait pour les flash-balls dont avaient été successivement victimes, à Montreuil, Joachim Gatti en juillet 2009 et Geoffroy en octobre 2010, Jean-Pierre Brard a saisi la Commission nationale de déontologie de la sécurité.
Contact : 01 49 88 72 40

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