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J'aime les avocats (surtout avec des crevettes) - Part 1

Publié le 09 décembre 2010 par Uneblondedanslaville

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Rrrrrr !

Chez Oualter, passé le premier amusement des déj au Crillon pour s’entretenir dernières jurisprudences en droit de la concurrence et des verres au débotté au Café de la paix pour causer fiscalité de la tête de porc congelée, l’univers j’me la pète en toute simplicité, je côtoie le monde fabuleux des juges de la cour de cassation et je connais des avocats, ces êtres de lumière qui me traitent comme une merde tout en se servant de moi pour faire leur pub m’a bien un peu exaspérée.

Les avocats-caca sont mes principaux interlocuteurs. Et les avocats, chez nous, ils ont vite compris à quel point les gens chez Oualter étaient avides de grappiller quelques miettes de leur aura de star tout ça. Alors ils en profitent (ils auraient tort de s’en priver, tu me diras mais bon)

Depuis plusieurs semaines, le nouveau directeur juridique à Oualter me gonflait pour que je rencontre l’avocat à Oualter. (enfin, l’un d’eux, passequ’on en a quelques uns, l’air de rien) et pourquoi ça donc, que tu me demanderas ? Ben en gros, l’idée c’était de me le proposer en tant que prestataire pour animer des conférences et des formations, et des petits dej paillettes et des tables rondes, etc…

J’étais moyen convaincue, à vrai dire :

- Avec tout ce que le plan social vous a coûté, il a encore besoin de pognon votre avocat ? Ça aurait pourtant dû lui financer sa deuxième maison de campagne à Saint-Tropèze, vos conneries, que j’y ai fait

- Nan, c’est pas le même, lui, il s’occupe de nos contrats de droit d’auteur, il voudrait animer des conférences sur le sujet

- C’est super, mais les conférences sur ce thème, ça n’a jamais marché

- Mais ça, c’était avant, c’est quand même un sujet super important

- Chez Oualter sûrement, mais nos clients ne sont pas des éditeurs, en général, Saint-Maclou, les droits d’auteur, il s’en contrefout un peu, tu vois. Mais bon, surtout, ce qui m’ennuie, c’est qu’il y a très clairement un risque de conflit d’intérêt

- Ah. Bon. Tant pis. Bonne journée.

- Merci, toi aussi gros con

(j’aime ces boites où on case ses potes partout où on peut en faisant croire que c’est pour le business)

Après cet échange très cordial, je croyais m’en être débarrassée.

J’avais tort.

Note pour plus tard : ne jamais sous-estimer l’importance du copinage chez Oualter et jusqu’où on est prêt à aller parce qu’on a promis quelque chose à un avocat avec lequel on a pris un pot au Ritz un soir.

To be continued


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