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Yaoundé dans la spirale de la flambée des prix à l'approche des fêtes de fin d'année

Publié le 09 décembre 2010 par 237online @237online

Écrit par Cameroon Tribune   

Jeudi, 09 Décembre 2010 06:59

ééàêééééèéôééééèèéééàé
Que de grincements de dents. Les étals ne sont pas achalandés et les ménagères décrient la hausse incontrôlée des prix.
La circulation est encore dégagée dans les grands marchés de produits vivriers de la capitale. Ce n'est visiblement pas encore l'heure des grandes bousculades. La clientèle n'est pas très présente certes, mais les produits également ne font pas de meilleurs scores. Dans les poissonneries par exemple, l'approvisionnement est timide. Les congélateurs sont à moitié vides et les poissons qu'ils contiennent ne sont pas toujours très frais. Le maquereau, variété la plus demandée, est le grand absent. Le refrain chez quelques ménagères rencontrées est le même, « tout est cher ». Les vendeurs reconnaissent tout de même qu'il y a une légère hausse. Le poulet de 2.200 F par exemple coûte déjà 2.500 F en moyenne. Les produits dans les poissonneries connaissent une majoration d'en moyenne 100 F par variété.

Commerçants et lient sont conscients du fait que d'ici la semaine prochaine, la spirale haussière des prix va s'accentuer. Les détaillants disent répercuter simplement une augmentation qu'ils vont subir au niveau des grossistes. Autre raison avancée pour justifier la flambée des prix qui va s'opérer dans les semaines à venir, le retour de la saison sèche. Pour ce qui est de la tomate par exemple, les revendeuses expliquent que la saison des récoltes tire à sa fin dans la région du Centre. Pour l'heure, Le seau de 5l coûte en moyenne 2.000 F. Mais d'ici la semaine prochaine, il faut s'attendre à une hausse de 30% à peu près. Parce que, pour les grands approvisionnements, elles vont se tourner vers la région de l'Ouest. « Les conditions climatiques là-bas sont meilleures et facilitent la production pendant le saison sèche. Ce qui n'est pas le cas dans le Centre », explique Marie Fidèle Mvondo, une cultivatrice et grossiste de tomate.

Il faudra donc aussi compter avec les coûts du transport qui vont augmenter. Mais ce phénomène d'augmentation des coûts du transport, les produits issus des départements du Mbam et Kim et du Mbam et Inoubou le subissent depuis quelques temps. Et il est en train d'être accentué en raison de la tendance haussière de la demande. En effet, les travaux de réfection du Pont de l'Enfance obligent les transporteurs à effectuer un détour par le Pont d'Ebebda. Au lieu de 1.000 F par exemple, le tarif pour le transport d'un régime de plantain est passé à 1.500 F. Les produits issus de cette région subissent tous le même sort. Ignames, macabo, couscous et certains fruits tels que les oranges voient leurs prix parfois tripler, en arrivant sur les marchés de Yaoundé.


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