Formateur : un métier de rêve ?

Je suis toujours étonné quand les participants m'expliquent que je les fais rêver. Le métier de formateur plait beaucoup aux participants. Nombreux sont ceux qui m'expliquent lors des pauses qu'ils aimeraient faire mon métier. Il est vrai qu'en animant 10 jours de formation, je gagne près de 5 000 euros par mois. A ce titre comment pourrais-je me plaindre des quelques inconvénients comme le fait de se lever à 5h du matin, de rentrer à 23 heures ou d'écouter des dirigeants qui me demandent de transformer littéralement  "leurs veaux en étalons".

Il est vrai que nous passons une ou plusieurs journées ensemble de 9 à 17h, nous déjeunons également ensemble et si je devais qualifier ces instants, je dirais qu'ils sont avant tout conviviaux. Pourtant, nous passons notre journée à travailler mais dans un climat où l'erreur est acceptée comme naturelle et faisant partie du processus d'apprentissage, où la parole est libre et sans jugement, où chacun trouve des solutions pour mieux réussir à mieux vivre.

Formateur : un métier de rêve ?

• Ecouter les dirigeants et les salariés pour identifier leur besoin est un exercice intellectuellement stimulant,
• Réfléchir sur un parcours pédagogique pour répondre à la demande est un exercice qui demande d'effectuer une veille permanente,
• Proposer et négocier des solutions pédagogiques adaptées aux finances de l'entreprise pour qu'elle gagne en compétitivité est un challenge toujours motivant,
• Permettre aux salariés et indépendants de mieux vivre leur travail est une source de satisfaction,
• Animer une formation auprès de populations diverses et très souvent hétérogènes est particulièrement instructif.
• Gagner près de 5 000 euros par mois pour 10 jours d'animation est très confortable.

En conclusion

Même si le métier de formateur est particulièrement exigeant,  la richesse des échanges et la nécessité de faire évoluer ses savoirs en permanence  font  de cette activité professionnelle une source de bonheur que je n'ai pas perçu ou reconnu dans d'autres métiers.

Je suis toujours étonné quand mes pairs m'expliquent que leurs conditions sont de plus en plus difficiles, peut-être qu'ils devraient changer d'entreprise...