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Sur le fleuve Anaconda, dans les pampas d'Amazonie, en Bolivie

Par Astrid On The Road
Sur le fleuve Anaconda, dans les pampas d'Amazonie, en Bolivie

Le voyage dans les pampas commence, comme pour partir à la découverte de la forêt amazonienne, dans la ville dortoir de Rurrenabaque, appelée aussi Rurre. Beaucoup d'agences de voyages proposent des séjours mais la meilleure, parce que la plus respectueuse de l’environnement et des animaux, est Bala Tours. Celle-ci travaille en partenariat avec l’Ecolodge de Chalalàn. Elle dispose d'un campement à 4h de route de Rurre, en 4x4. Le voyage est plutôt chaotique, car il n’y a pas vraiment de route. Il s’agit plutôt d’un chemin de terre assez monotone encadré par les pampas.

Quand, enfin, les visiteurs arrivent au campement après avoir été ballottés dans tous les sens, c’est pour découvrir un logement rudimentaire mais avec tout le confort nécessaire. Les cabanes sont faites de bois et la toiture de feuilles de palmiers tressées. Les logements sont collectifs, ainsi que les sanitaires. Le réfectoire, où sont servis de délicieux repas, est la salle de vie commune. Des hamacs sont étendus entre les arbres, au milieu du campement, pour se détendre. Et, au bas du dénivelé, coule le fleuve Yacuma, ce qui signifie "Anaconda", en langue Quechua. Le séjour alterne entre promenades dans les pampas et ballades en barque sur la fleuve.

Les habitants des plaines

Dans cette partie de la Bolivie inondée six mois de l’année, il reste toujours des lagunes lors de la saison sèche. Les locaux savent que chacune a son propriétaire: le grand serpent Anaconda. Le décor est donc posé: ce prédateur, non-venimeux mais dont les anneaux peuvent étouffer puis avaler un homme ou une vache pour les plus gros, est le maître des lieux. Il est pourtant très difficile à apercevoir et préfère rester tapis dans les herbes hautes, fuir les hommes. Il est plus facile pour les visiteurs de tomber sur l'une de ses peaux délaissées après la mue que de voir l'animal lors des promenades organisées par les guides dans les plaines. Mais grâce à leur expérience et leur connaissance des animaux et de leurs habitudes, les chasseurs de photo rentrent rarement bredouille.

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