Remède de grand-mère

Ce mal qui s’insinue en moi, souvent par surprise, les jours de fatigue ou ce moment du mois où, nous les filles, nous devons supporter nos hormones en ébullition. Cette douleur insupportable qui m’enserre et me met dans le difficulté d’arriver à me concentrer sur autre chose, ne serait-ce qu’un instant. Ce casque qui s’en va comme il est venu, d’un seul coup, sans savoir pourquoi. Cet handicap dont je cherche toujours la solution miracle pour le soulager. Ce point de tension qui me fait crier « oui c’est là que j’ai mal quand ça me prend » sur le banc de l’ostéopathe quand elle me manipule.

LA MIGRAINE

Un jour que je discutais avec une copine migraineuse, j’ai enfin compris que ces jours de fatigue où je me sentais « ailleurs » avec le voile sur les yeux et l’incapacité de réfléchir, je n’avais jamais remarqué que j’avais toujours mal à la tête. J’ai donc pu mettre un mot sur mon mal et depuis, celui-ci va grandissant.

Après les Doliprane 500 voire 1000, je suis passée aux médicaments « spécial migraine » qui furent mon St-Graal pendant un bout de temps. Aujourd’hui, un comprimé ne suffit pas et si j’en prend 2, je suis prise de vertiges. Attaquée depuis hier par ce mal qui me gâche mes journées, je tente cet après-midi les anti-douleurs et l’huile 41 sur les tempes. Ça me calme un peu mais la douleur est toujours là, lancinante derrière mes yeux, et me donne envie de dormir tout l’après-midi pour que ça passe (et rien n’est moins sûr).

Je sais que je suis loin d’être la seule et tout de même chanceuse de ne pas avoir ces migraines qui vous laisse dans le noir, sans bruit et sans lumière, sous peine d’une douleur sans nom.

Et vous, connaissez-vous la migraine ? Avez-vous des remèdes de grand-mère qui vous soulagent ?