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Alfred (de Musset)

Publié le 12 décembre 2010 par Ceciledequoide9
Hommage à Alfred
Bonjour Juliette
Bonjour les zotres
Hier, on célébrait sans tambours ni trompettes le 200e anniversaire de la naissance d'Alfred de Musset dont j'ai eu la chance de découvrir de nombreuses pièces il y a quelques années grâce à l'intégrale de son oeuvre programmée au théâtre du Nord Ouest.
Si j'adore On ne badine pas avec l'amour (et la célèbre tirade de Perdican "tous les hommes sont ceci cela, toutes les femmes sont bla-bla-bla, mais c'est l'union de ces deux être si imparfaits, etc., etc.") et surtout Lorenzacio mais je vous conseille tout autant des oeuvres moins célèbres comme Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, Fantasio et tout le reste y compris ses poèmes si violemment romantiques.
Voici un sonnet qui n'est pas d'une franche gaité et qui s'intitule d'ailleurs tristesse. Musset, mort à 47 ans d'une vie d'excès, n'était pas réputé pour sa joie de vivre et son équilibre...
J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

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