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Lire un code à barre avec un téléphone portable : fonctionnalité ou objet d'une application ?

Publié le 15 décembre 2010 par Ja_fs
Comme nous le disions en octobre 2009, "scanner un code à barre" avec un téléphone portable devient l'une des fonctions logicielles intégrée dans des applications mobiles comme celles de Decathlon, Castorama, Houra ou en encore L'Oréal et non plus simplement l'objet d'une application comme Neoreader, Microsoft Tag ou encore Quickmark. Il ne s'agit plus tant d'avoir une application qui sert à scanner des codes-barres qu'une application dont l'objet est tout autre mais dont l'une des fonctionnalités est de scanner des codes.
Un code-barre est un identifiant d'immatriculation et permet donc d'identifier un produit ou tout du moins la famille de produit à laquelle il appartient. Mais comme nous le mentionnions déjà ici, le code-barre n'est que l'un des composants d'un écosystème qui articule produit et identifiant, téléphone et logiciel, bases de données et information - et éventuellement le réseau.
Ainsi, l'information à laquelle accède un utilisateur à partir d'un produit dépend avant tout du logiciel utilisé et des bases de données prévues par les concepteurs du service : Google Shopper ou Orange Shopping pour comparer les prix ? Un simple logiciel de scan de code-barre dont les résultats dépendront des bases de données interrogées ? Une application sociale comme GMO-free QR code reader (identifier des produits contenant des OGM) ou Goodguide (notation sociale et environnementale), voire médicale comme ScanAvert (allergène) ? Une application marketing comme Stickybits ? etc.
Le code-barre n'est qu'un hypertexte physique dont la ressource numérique dépend du service proposé par l'application.
On peut au moins faire une remarque : si les objets, et tout particulièrement les produits de grande consommation deviennent par l'intermédiaire du téléphone le vecteur d'information, (dont beaucoup sont déjà accessibles sur le web), ces informations peuvent provenir de l'entreprise qui a créé le produit ou de tiers. Lorsque l'information ou le service provient d'un tiers, elle n'est pas maîtrisée ni contrôlée par le producteur du bien. Beaucoup de marques sont circonspectes face à ces nouvelles pratiques, même si d'autres commencent à franchir le pas : Céline Brucker, Directrice Générale L’Oréal Paris France expliquait ainsi : « Tôt ou tard les consommateurs vont s’emparer du code barre comme ils se sont emparés du web. Nous devons être prêts à leur fournir ce dont ils ont besoin. C’est pourquoi nous lançons Instant Beauty de L’Oréal Paris ». (Source).
Ainsi, le scan de code-barre devient l'une des fonctions logicielles intégrée dans des applications mobiles développées par des marques de produits et non plus seulement l'objet d'une application qui ne servirait qu'à ça : 
Lire un code à barre avec un téléphone portable : fonctionnalité ou objet d'une application ?
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