Magazine Culture

Quand les Français entraient dans Milan…,par Stendhal dans La Charteuse de Parme, Citation du jeudi

Par Mango
Quand les Français entraient dans Milan…,par Stendhal dans La Charteuse de Parme, Citation du jeudi
Quand les Français entraient dans Milan…,par Stendhal dans La Charteuse de Parme, Citation du jeudiBataille du Pont de Lodi, le 10 mai  1796 (21 floréal an IV) qui opposa  l’armée d'Italie du général Bonaparte aux armées coalisées commandées par le général Sebottendorf, pour la prise du pont de Lodi sur l’Adda. Elle conclut de manière victorieuse la deuxième partie de la campagne d’Italie.(Wikipedia)
Début de « La Chartreuse de Parme », entendu sur Direct8 dans une de leurs  fameuses lectures nocturnes, texte lu par Elodie . Merci pour les insomniaques de toutes natures !  
« Le 15 mai 1796, le général Bonaparte fit son entrée dans Milan à la tête de cette jeune armée qui venait de passer le pont de Lodi, et d’apprendre au monde qu’après tant de siècles César et Alexandre avaient un successeur. Les miracles de bravoure et de génie dont l’Italie fut témoin en quelques mois réveillèrent un peuple endormi. (…) Depuis qu’ils étaient devenus de  fidèles sujets ,  la grande affaire (des lombards) était d’imprimer des sonnets sur des petits mouchoirs de taffetas rose quand arrivait le mariage d’une jeune fille appartenant à quelque famille noble ou riche. (…)Depuis une cinquantaine d’années, et à mesure que « L’Encyclopédie » et Voltaire éclataient en France, les moines criaient au bon peuple de Milan, qu’apprendre à lire ou quelque chose au monde était une peine fort inutile, et qu’en payant  bien exactement la dîme à son curé, et lui racontant fidèlement tous ses petits péchés, on était à peu près sûr d’avoir une belle place en paradis. (…)
La masse de bonheur et de plaisir qui fit irruption en Lombardie avec ces Français si pauvres fut telle que les prêtres seuls et quelques nobles s’aperçurent de la lourdeur de cette contribution de six millions, qui, bientôt fut suivie de beaucoup d’autres. Ces soldats français riaient et chantaient toute la journée, ils avaient moins de vingt-cinq ans, et leur général en chef, qui en avait vingt-sept, passait pour l’homme le plus âgé de son armée ».


Pendant ce temps, je poursuis ma lecture commune de Tolstoï : «Guerre et Paix » où là encore je rencontre l’armée française toujours dirigée par Bonaparte mais  devenu Napoléon . Cette fois c’est tout simplement la Russie qui est envahie mais l’issue n’est pas la même ! Les hommes dirigeant les peuples : quelle folie ! 
Citation du jeudi sur une idée de Chiffonnette

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mango 1361 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines