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Ballon d’Or : A Barça, tout va bien

Publié le 17 décembre 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

Ballon d’Or : A Barça, tout va bien 

C’est bien connu, le Ballon d’or a intérêt à réussir la fin de sa phase de poules de Ligue des Champions.

Wesley Sneijder pensait avoir tout fait, mais il a découvert que quatorze victoires et un nul lors des quinze matches d’automne était un passage essentiel dans la quête du Ballon d’or. Il avait éliminé le Barça en demi de C1 la saison dernière, mais le Barça s’est vengé en finale du Mondial. Il n’en fallait pas plus pour que Xavi devienne médiatique. Le docteur Fuentes n’avait pas prévu ça.

En revanche, il en fallait bien plus pour que Canal fasse une journée spéciale clasico. Jusque-là, le Barça était redevenu le club à Kluivert, où on envoie Lamouchi s’enflammer sur un but de Daniel Alves contre le Panathinaikos. Le duel Ronaldo-Messi, qui n’était évidemment pas un match international, a changé la donne et pour ce clasico, Denoueix et Josse ont dû choisir chacun leur club. Josse a perdu, pourtant c’était sûr qu’avec Ozil et Di Maria Mourinho allait refaire l’avion au Camp Nou.

Bartra, Bartra, Baaartra

La page complète d’interview de Xavi dans L’Equipe le matin du match n’était donc pas une menace. Canal a déplacé la grosse armada une semaine plus tard dans une annexe du Camp Nou, pour Barça B – Rubin Kazan. Et là tout est permis : quand un Russe contrôle le ballon avec quelques mètres de trop, Margotton vante le pressing catalan. Mais pas autant que la facilité déconcertante avec laquelle cette équipe enchaîne 20 passes à 60m des buts adverses pour terminer par une frappe trop molle de Messi des 30 mètres. Comme les grands.

Pourtant ces joueurs qui découvrent la Ligue des Champions ont à peine la vingtaine, Iniesta n’avait joué que 37 matches de Liga l’année de ses vingt ans. Et quand Alcantara écrase sa frappe à 25 mètres, personne ne rappelle que c’est Gilles Sunu et Lacazette qui ont gagné la finale de l’Euro des 19 ans. Marc Bartra réussit un débordement, donc la relève est prête, d’ailleurs Guardiola les engueule dans le couloir. Et quand Messi rentre, il hésite à mettre le maillot argentin. Bien sûr toutes les inventions de Doucet y passent, un footballogue aurait même été aperçu en train de rôder dans les couloirs nuit et jour des fois qu’on lui demanderait une analyse scientifique sur le Barça.

Pendant ce temps-là, Xavi, Iniesta et Messi étaient titulaires à Copenhague (1-1). Alors, lequel le mérite le plus le Ballon d’Or ? Pas Villa : s’il était aussi fort qu’Eto’o, le meilleur club de l’histoire rivaliserait peut-être avec le meilleur club de l’histoire, qui jouait avec le même maillot mais deux ans plus tôt.


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