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Il était une fois dans l'Ouest

Par Silice
Il était une fois dans l'OuestJe n'allais pas choisir un film lambda pour marquer mon "retour" après deux ou trois semaines d'absences sur ce blog et j'avais envie de revoir ce film -ou plutôt devrais-je le dire tout de suite- ; revoir ce chef d'oeuvre !Hormis que ce film donne terriblement envie de s'acheter un harmonica dont on arrivera jamais à se servir correctement (je veux dire par là, un peu mieux qu'Antoine), il donne aussi de sacré sensation, pareils frisson et tension, c'est assez rare. Tout ça grâce à certains silence plombant, à chacun des plans de Sergio Leone très réfléchi (l'homme n'hésitant à se servir maintes et maintes fois de plan rapprochés, très rapprochés).Dés les premières scènes, on sent qu'on a pas à faire à un Teen-movie grâce à ce gigantesque générique de début que l'on peut regarder en Thaïlandais non-sous-titré vue le nombre de paroles échangées.Bon alors l'histoire, elle pourrait être banale, prévisible et la forme ferait le reste mais alors le film de Leone serait un bon film pas un chef d'oeuvre. Un homme prépare une fête pour l'arrivée de sa femme qu'il n'a jamais vu d'ailleurs, pas de chance, il se fait flinguer mais la femme arrive quand même et elle hérite des terres de son nouveau mari ; terre qui sont assez convoitées en fait. En prime, on a le droit à un bon vieux méchant qui ne rechigne pas à flinguer quiconque et un autre ou plutôt L'autre que personne ne connait et qui joue -super trop bien- de l'harmonica.
Il était une fois dans l'Ouest
Pour jouer le bad guy, on prend étrangement... un acteur qui a plus l'habitude des rôles de gentils : Henry Fonda. Il est parfait dans son rôle, on a envie de dire "normal", mais ce n'est pas le seul bon acteur au casting, dans le genre bluffant, Charles Bronson est pas mal non plus sans oublier la magnifique Claudia Cardinale.Des plans lents, une tension qui va croissante (voire "exponentielle", soyons fou, on n'a pas fait des maths pour rien), des tireur qui dégaine plus vite que leur ombre et donc plus vite que la lumière, trop fort les gars ; et bien sur de splendides images.Nos yeux se régalent, nos oreilles aussi car l'ami de Sergio Leone est bien aux partitions et Ennio Morricone est un génie dans son genre, il ne fait qu'améliorer le film. Alors ami, si vous n'avez pas vu ce chef d'oeuvre SHAME ON YOU, non non... c'est pas ce que je voulais dire mais plutôt : courrez vite l'acheter, voler vers votre loueur de DVD ou débrouillez-vous pour le voir, on ne peut se passer de ce film.C'était l'histoire d'un énorme carton au box-office en France comme dans le reste de l'Europe (sur allociné, ils mettent troisième derrière Titanic et La grande Vadrouille mais avec les ch'tits je suis plus sure, alors, je ne m'avance pas de toute façon, c'était énorme pour l'époque).
19/20 (me demande pas pourquoi je ne met pas 20, je ne saurais l'expliquer)
Silice

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