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Street marketing, péril ou évolution ?

Publié le 16 janvier 2008 par Dimitri Boulze
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Voilà peu de temps, le maire de Toulouse interdisait la diffusion de tracts en centre ville. Celà marquait l'arrêt des rues tapisées de flyer les samedis, mais aussi la fin des énormes prospectus pour les bowlings et autres salles de sport sous les essuie-glaces des voitures. Environnementalement parlant, c'est un bon point... mais voilà le message que je trouvais par l'intermédiaire de mon réseau viadeo, et dont les arguments méritent d'être réfléchis aussi :
"La Mairie de Toulouse a décidé en ce début d'année de faire passer un arrêté sur la distribution de prospectus en centre ville toulousain. L'interdiction est tombée, sans avertissement, poursuivant la politique de ville propre engagée depuis plusieurs années. Bien.
D'un point de vue citoyen, la nouvelle est à priori bienvenue. Fini les ballades du samedi saturées par les trop nombreuses diffusions, les flyers tendus tous les 10 mètres, les sols recouverts de prospectus, etc...C'est un fait.
D'un point de vue citoyen également, une petite question vient à moi: oui l'espace est parfois saturé par toutes ces opérations marketing, mais le fait de retrouver des prospectus par terre...est-ce la faute des diffuseurs, ou des passants qui les jettent ? La question se pose. Sans qu'on y trouve réponse satisfaisante j'imagine.
D'un point de vue d'entrepreneur les choses diffèrent un peu. Le street marketing est une des activités de mon agence de communication. Sa forme la plus basique est justement la diffusion de flyers. D'une part cette activité génère une partie du chiffre d'affaire et d'autre part elle offre tout de même à de nombreux étudiants des jobs compatibles avec leurs emplois du temps : un service qui au final amène sa part de vitalité à l'économie :)
Le fait de poser un arrêté sur la distribution de prospectus en centre ville pose un vrai problème (certes pas très nouveau) pour ce métier: le street marketing traditionnel est il voué à disparaître? Pour ma part cela ne fait aucun doute. Mais avant de voir émerger de nouvelles techniques pour la promotion de rue (efficaces et financièrement avantageuses) ne faudrait il pas passer le cap de façon moins brutale? Engager une discussion, trouver une réglementation qui ne pénalise pas la profession...et les annonceurs. Je ne pense pas être la seule agence qui rencontre ce problème actuellement.
Cela me rappelle le lancement d'un support alternatif que j'ai essayé de lancer l'année dernière (StayTuned | le Doggiepack) et dont le principe - décliné à Londres, Paris, Barcelone ou encore Lille et Montpellier - permet une diffusion bien plus qualitative. Peut-être que Toulouse est maintenant prête pour accueillir des concepts de ce genre... Une chose est sûre, il va falloir être encore plus innovant et créatif en 2008. Un bon challenge! :)
Le débat est ouvert et je vous invite à me contacter si le sujet vous concerne et vous intéresse : agences, annonceurs, institutions, citoyens..."

Le débat est donc effectivement lancé... Personnellement, je refuse dans 99% des cas les flyers qu'on me distribue, sauf quand celui-ci m'intrigue... C'est la solution que j'ai trouvée plutôt que de le jeter 10 mètres plus loin... En revanche, c'est vrai que je n'irai jamais au bowling qui me recouvrait tous les jours le pare brise de ses énormes pubs, ni même chez Movida qui avait ces mêmes pratiques .
Pour donner votre avis, c'est donc en commentaire et si vous désirez contacter l'auteur ddu message ci-dessus, voilà son e-mail : [email protected]
++ son agence de com : Find a way

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