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Bloc-note express N°152

Publié le 21 décembre 2010 par Antoine Dubuquoy

Un lundi inhabituel. D'abord il y a ce paysage blanc, pas un paysage de montagne. non, ce bon vieux Paname, sous les flocons. Flocons qui affolent le chat Elvis, qui tente de les attraper d'un mouvement vif de la patte, le nez sur la vitre. 

Et une chronique postée le mardi.

Semaine d'attente. Et de break. Attente de réponses de clients. "The waiting is the hardest part" chantait Tom Petty. Bien vu. L'attente, ce qu'il ya de pire dans le business. L'attente de la décision, du verdict, de la fumée blanche. On ne gagne pas à tous les coups, un copain m'avait prévnu, parlant des joies de la vie d'entrepreneur. Quand tu gagnes, tu es au delà du top. Quand tu perds, tu est plus bas que le bas du fond des abysses... De quoi écouter Helter Skelter à donf' en boucle toute la journée. Les éxégètes des Beatles comprendront.

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Côté ciné, j'avais des inquiétudes quant au film de Fred Cavayé, A Bout Portant. Tout n'était-il pas déjà dans la bande-annonce... Bonne surprise au final. Le film est court, rythmé, pêchu, nerveux. Personnages solides, pas de pathos, des calibres, des flics corrompus, des bons, des méchants. Un climat entrevu dans Braquo. Une réalisation "à l'américaine", le héros, gars ordinaire, embarqué dans un truc qui le dépasse (kidnapping de sa femme, enceinte de surcroit) qui n'a que quelques heures pour dénouer la situation. Il y laisse quelques plumes, mais on y croit. De toutes façons, on a vu Jack Bauer se tirer de pires cagades...
We-Are-Four-Lions.jpg

Au rayon humour noir, je ne peux que recommander We Are Four Lions, film anglais qui pourrait être intitulé Le djihad pour les nuls. Quatre anglais musulmans, décident de créer une cellule terroriste pour sper les fondations de l'Empire britannique décadent. Un anglais plus fondamentaliste que les fondamentalistes, yeux bleus, accent du nord de l'Angleterre à couper au couteau; un anglais d'oringine pakistanaise marié, deux comparses pas totalement finis. Quatre branquignols qui de stage au Pakistan à la confection de bombes, en passant par la réalisation de vidéos de revendication, s'auto-convaniquent de la justesse de leur combat. On ne connaitra jamais leurs motivations réelles, ça se terminera très mal. Festival d'humour très noir, avec personnages tragiques, et constat désabusé.

Et c'est tout. Dans 4 jours, Noël.

Enjoy! Oh, Oh, Oh!


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