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Les hormones sont très importantes pour perdre du poids: l'oestrogène et la progestérone

Publié le 22 décembre 2010 par Miseenforme
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Voici maintenant le premier de plusieurs articles qui vous expliqueront à quel point le bon contrôle des hormones est essentiel pour atteindre ou maintenir un poids santé. Je passerai une à une toutes les hormones en vous expliquant  leur rôle le plus important et que faire si elle n'est pas bien régulée. Je vais surtout vous apprendre quelles sont les plus importantes et comment bien les entretenir.

Plusieurs gens gagnent du poids même s'ils ont de bonnes habitudes de vie ou à peu près. Il faut donc qu'il y ait quelque chose qui ne tourne pas rond et je vais vous aider à le vérifier.

LES OESTROGÈNES

Ces hormones ont un grand rôle, principalement chez la femme.  Il y en a 3 sortes, mais la plus importante est l'oestradiol. C'est la principale sorte qui est sécrétée avant la ménopause. C'est elle qui forme leurs seins, leurs hanches, protège le cerveau et la masse osseuse, adoucit la peau et régularise leur cycle menstruel. Elle aide les femmes à :

  • rester sveltes
  • abaisser l'insuline et la tension artérielle
  • augmenter le bon gras (HDL)
  • stabiliser l'humeur et la faim
  • transmettre le gras aux fesses et aux hanches ( mais il aide à augmenter l'efficacité de l'insuline )

C'est donc la version positive. Une femme qui en a beaucoup, a une masse musculaire plus élevée et un % de gras plus bas. La 2e version, l'oestrone, aide à stocker les graisses. Heureusement, elle est facilement changée en oestradiol avant la ménopause. 

LE CERCLE VICIEUX

Après la ménopause, c'est l'oestrone qui devient la plus abondante. C'est elle qui transfère le gras des fesses et des hanches pour l'envoyer dans l'abdomen.   Ça devient un problème car plus les femmes ont du gras à l'abdomen, plus elles produisent de l'oestrone, alors ça devient un cercle vicieux. C'est pour cela qu'après 50 ans les femmes ont plus de problèmes à perdre leur gras abdominal. Le gras abdominal fait aussi diminuer l'efficacité de l'insuline qui peut créer l'intolérance au glucose. Lorsque l'insuline est plus élevée, l'oestrone est aussi sécrétée davantage, c'est aussi un cercle vicieux. De plus, le gras abdominal augmente le taux de cortisol, qui, lui aussi, augmente le gras abdominal.

Ce qu'il faut faire pour éviter cette situation, c'est de bien manger et diminuer la quantité d'oestrone produite par les adipocytes ( cellules graisseuses ) et les surrénales de votre corps. Des études ont été faites sur des femmes ménopausées avec un surpoids et elles présentaient un taux  50-100X plus élevé d'oestrone.

Chez les hommes, l'estradiol contribue entre autres à la fertilité, à la structure osseuse et au métabolisme des gras et des sucres. Les problèmes surviennent lorsque le rapport avec la testotérone est déséquilibré et qu'il y a trop d'estradiol.

PROGESTÉRONE

Pour les deux sexes, elle aide à équilibrer le taux des oestrogènes, à éliminer les gras et c'est un précurseur de testostérone et d'estradiol. Lorsqu'elle diminue (entre autres avant les règles ) ça donne une grosse envie de manger du sucre.

PROBLÉMATIQUES

Dans notre société nord-américaine, la tendance est que les femmes et les hommes tendent à avoir beaucoup trop plutôt que trop peu d'oestrogènes. Les jeunes filles ont leurs menstruations plus tôt, leurs seins se forment prématurément, les taux de cancer du sein ont augmenté de 40% depuis 3 décennies et les cancers de la prostate sont en constante hausse. Tout cela résulte d'une trop grande proportion d'oestrogènes dans le corps.

Le problème est que le corps est constamment bombardé d'oestrogènes de synthèse par votre milieu : cosmétiques, produits d'entretien ménager, les agents de conservation, les emballages de plastique. Tous ces produits agissent sur le corps comme le ferait l'oestrone, mais ce n'est pas équilibré par rapport à ce que le corps a besoin.  Les oestrogènes en trop augmentent de beaucoup les risques d'infertilité, de cancer et de diabète. C'est un très gros problème qui affecte la biochimie de votre corps.

Donc plus le rapport oestrogène/progestérone est augmenté, plus les problèmes surviennent. De plus, le stress ( le cortisol ) devient aussi un problème puisqu'il empêche la progestérone ( qui stabilise les oestrogènes ) d'être captée par le corps. C'est un autre facteur qui augmente davantage le ratio.

HABITUDES À ADOPTER POUR DIMINUER LE TAUX D'OESTROGÈNES

  1. Manger plus de fibres. Le système d'élimination naturel de celles-ci fonctionnera beaucoup mieux de cette manière.
  2. Manger des crucifères ( brocoli, chou, chou frisé et choux de Bruxelles ). Ils aident à activer les enzymes qui éliminent et qui bloquent l'utilisation des oestrogènes.
  3. Boire du jus de grenade. Des études ont démontré que le jus de ce fruit pouvait bloquer jusqu'à 80% de l'action des oestrogènes. Ainsi, les risques de cancer des ovaires, du sein et de la prostate seraient diminués.
  4. Diminuer la quantité d'alcool ingérée. 2 consommations par jour augmentent de 22% le taux d'oestrogène ( le mauvais ).
  5. Modérez le café. Plus de 2 tasses de café par jour augmente de 21% le taux d'oestrone ( le mauvais ).
  6. Manger 3 cuillérées à soupe de graines de lin par jour. Ce phyto-oestrogène de bonne qualité entre en compétition avec les autres mauvaises sources et aide ainsi à garder le taux plus stable.

Avec tous ces affirmations, ce que vous devez faire maintenant, c'est de vous informer sur vos produits cosmétiques et vos produits d'entretien à savoir lesquels sont problématiques pour vous. Si vous voulez avoir plus d'information, vous pouvez toujours me rejoindre.


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