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L’impuissance publique

Publié le 22 décembre 2010 par Lecriducontribuable
Village Potemkine

Il n’est un secret pour personne que la prétendue puissance publique est un « tigre de papier ». Les présidents et les gouvernements successifs le savent, les élus nationaux le savent, les citoyens le savent.

Depuis 50 ans, et probablement plus encore aujourd’hui, les gouvernants sont des marchands d’illusion. A cet égard, ils n’ont rien inventé depuis les mises en scène de Potemkine : des façades en papier mâché pour laisser croire à un pouvoir auquel ils ne croient pas eux-mêmes. Non seulement, ils créent l’illusion, mais ils offrent des leurres pour détourner l’attention de nos concitoyens.

Le Grenelle de l’environnement, les conférences de Copenhague et de Cancun, autant de « machins » pour prétendre juguler un hypothétique réchauffement climatique dont les conséquences apparaitraient en 2050, alors que, hic et nunc, l’État est impuissant à corriger les conséquences du gel, celles-ci bien réelles, pour des milliers de passagers dans les aéroports, et, pire encore,  pour le monde des sans-abris. Or, sommes-nous assurés que d’ici cette date lointaine de 2050, les gens qui nous gouvernent auront empêché la survenue d’un risque infiniment plus « polluant » pour la planète, celui des bombes thermonucléaires aux mains de quelques illuminés ? Les leurres de l’écologie sont contraignants dans notre vie quotidienne, probablement inefficaces et, surtout, ils sont loin d’être gratuits.

Que reste-t-il de l’immigration prétendument choisie ? Un leurre encore, mais comme ces choses étaient bien dites. Pourtant la solution est connue : la nationalité française se transmet par la filiation ou par la naturalisation, personne ne trouvant anormal que le nom patronymique et la religion se transmettent ainsi.

L’immigration clandestine ? Elle n’existe que parce que des millions d’euros, voire des milliards, servent de pompe aspirante. Ne pouvons-nous pas réduire ces avantages distribués le plus souvent sans réel contrôle ? Le « pouvoir » a aussi le génie des fausses solutions, celles qui consistent, pour éviter cette immigration, à déverser des flots d’argent public dans le sable : coopération, subventions, voire fournitures militaires, construction de châteaux en Espagne comme la mythique Union pour la Méditerranée…Rien d’autres que les façades offertes au regard de Catherine II de Russie ! Le courage manque, mais le calcul électoral, lui, est présent.

La « laïcité positive », c’est-à-dire celle bien réelle, et non une laïcité vague comme l’entendait naguère le président. Mais le « pouvoir » peut-il encore l’imposer ? La réponse étant négative, il ourdit des leurres, pour participer à l’édification de mosquées.

La sécurité et la sûreté sont restées des rêves d’électeurs, car plus aucun délinquant, ou futur délinquant, ne croit à la rigueur de la justice… sauf les contrevenants au stationnement.

La politique étrangère. Des fourmis qui se déplacent dans tous les sens, des missionnés qui parcourent la terre entière, l’appauvrissement des  Français au profit des dirigeants de machins, de trucs, de choses, comme l’ONU, l’UE, l’UNESCO, l’UPM pour ne citer que ceux-là. Des conférences dans nos palais nationaux, l’entretien de fonctionnaires de pays étrangers, la livraison d’armes, pour tenter de nous convaincre que la voix de la France est entendue alors que ce n’est que « le gargouillis d’un filet d’eau dans une gouttière rouillée », que sa diplomatie ne compte aucun succès. La tricherie du traité de Lisbonne se solde par des charges supplémentaires, mais que la parade est belle ! La crise financière n’est pas terminée et le risque de défaillance de la monnaie est devant nous. Aucun des conflits auxquels la France (pas plus du reste que les Etats-Unis) comptait apporter la solution (Proche-Orient, Afrique) n’ont pris fin. Quant aux « coups » comme les libérations des infirmières bulgares et de Madame Betancourt, ces leurres ont eu un prix politique et financier élevé sans qu’aucun d’entre nous ne s’y laissât prendre.

A défaut de courage, les gouvernants adoptent pour devise un aphorisme : « Ces choses qui nous échappent, faisons semblant d’en être l’instigateur ». Plus personne ne les croit, mais avons-nous d’autre choix ?

Gabriel Lévy, de l’Association des contribuables d’Aubagne.

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