Avec Mac Miller, Eminem a du souci a se faire

Dans la famille des rappeurs blanc, il y a eu feu grand père Vanilla Ice( Ice Ice baby),il y a grand frère Eminem, et le dernier né s’appelle Mac Miller. 70 à 80% des disques de rap sont achetés par des blancs mais fait par des Jay Z, Kanye West ou autre 50 cent
Mac Miller, originaire de Pittsburg, commence le rap à 8 ans, dix ans plus tard le rookie nous balance un album frais et insouciant très justement intitulé K.I.D.S (Kicking Incredibly Dope Shit = on balance de la bonne cam') en référence au film éponyme de Larry Clark, qu'il sample par ailleurs, tout au long de cette mixtape.

KIDS dit mieux?
Mac Miller n'est pas un révolutionnaire, il aborde les thèmes récurrent de l'adolescence (fêtes, fun, filles) mais les instrus donnent envie d'enfiler un pantacourt, un t shirt et de déambuler casque sur les oreilles. Sans artifice, Mac Miller déballe ses textes avec un naturel et une facilité impressionnante pour cet âge.

Je vous conseille le remuant « Don't mind if i do », le planant « Outside », le street « Nikes on my feet », le rétro « Knock, knock », le jazzy « Trafic in the sky », le suave « Kool aid and frozen pizza » et la petite sucrerie « Good evening ». K.I.D.S est l'album fait par un ado qui a déjà tout d'un futur grand...

Yann Sokamessou