Magazine Poésie

tôles ondulées

Par Balder

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Le vestibule, l'endroit est plein, il en sort des vestons et des espèces de mouches que l'on suit du regard sans aucun risque et qui disparaissent en plein ciel laissant la place aux pesantes lueur de janvier. Un chaud froid soufflé par l'ondulation symétrique des tôles. Regard gêné du borgne, ambitiosa recidet ornamenta.
Monter à cru, un pélican de paille s'ennoblit de quelques plumes dévoyées aux épigrammes pointus de Martial.
Sommes nous vraiment plein de ces choses qui nous jettent au dehors?
Rictus palpable, géométrie animale délicatement  dépossédé des principes, un par un, source réanimée par les clameurs délirantes d'un temps exaucé par une heureuse nouvelle, celle d'être, sans opinion.
Peuple et ruisseau dans le même lit débordent de la coupelle d'un monde à ras bord, pris de vertiges émus à la vue d'un simple arc de pierre orné de quelques tôles sous lesquelles s'ébruite, la trace des outils et l'alchimie des mystères. En syncope au carrefour l'odeur se fît muette sous l'attrait de la main, chacun vacant aux précipitations générales, hormis quelques exception, alanguis et modulables, confrontant l'exagramme de leurs atomes à celui des tempêtes et ne trouvant en substrat commun afin que croissent et se tressent entre eux d'intimes racines, l'attrait perpétuel pour l'irrésolu. 

Balder


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