Je suis simple

Depuis notre jeune âge, on commence à analyser , on se dit qu'on est pas comme les autres, donc on finit par rejeté tout ce que les autres aiment, et on va forger ce qu'appel une personnalité on refuse d'être cette copie sociétale, on commence par détester ce que les autres aiment et vise versa... par la suite on commence à se dire que les autres sombrent dans une banalité sans fond, qu'ils n'ont pas grand chose à dire et là l'unique nous attire, le silence est notre refuge on commence à se dire

personne ne mérite qu'on partage avec lui et on doit trouver une personne capable de reconnaître notre intelligence...

Ceux qui ont le même âge que nous, pensent que nous sommes une autre espèce et ceux qui sont plus âgés quand on a pas atteint la maturité, afin qu'ils justifient leur tord. Le temps passe et notre perception du monde ne change pas, on reste fidèle à cette routine à ce mécanisme qui constitue notre pensée. Des fois on assiste à des scènes qui sont trop banales, elles n'ont aucune valeur, mais au fond de nous on éprouve du regret a ne pas pouvoir être aussi simple, on regrette la complexité de notre vie, notre idéalisme, parce qu'on se fait avoir sous l'emblème de la tolérance, la compréhension. On regrette de ne pas pouvoir dire une chose bête et rigoler à fond, de dire n'importe quoi/quant à n'importe qui, de parler sans crée cette limite ou plutôt une barrière avec les autres. On se dit qu'on est unique, pur, "ce n'est que des fables", on dit que les autres n'ont aucune valeur pour nous, mais ils sont notre miroir. Notre souhait est de paraître unique, afin d'attirer les autres, d'être au centre des discussions, on admire la réaction des autres quand ils disent admire ce qu'on dit ou ce qu'on tente de dire et finalement les simples d'esprit peuvent rentrer chez eux et profiter de leur simplicité quant a nous on rejoint cette éternelle solitude.