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Le pouvoir de l imaginaire (54)- le temps , CHAVERONDIER , etc

Publié le 27 décembre 2010 par 000111aaa

« L'esprit souffle il veut, et tu entends sa voix ; mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va... »  disait un saint très célèbre    ( St JEAN 3 ;8) …. ce qui pour un scientifique aussi laïc que moi , pourrait se traduire par : «  l intérêt que l on porte à un sujet ne se commande pas et peut surgir aussi rapidement qu il s’éteint …

Aussi je vais peut-etre étonner mes lecteurs par la  citation  suivante de   BERNARD CHAVERONDIER à laquelle je   m intéresse d'assez  prés : « Bernard Chaverondier est en outre intéressé par la physique et plus particulièrement intrigué par la question de l’écoulement irréversible du temps, par le principe de causalité ainsi que par la non-localité de la mesure quantique. Travaux scientifiques et recherches en ce domaine …. l’ont amené à s’intéresser aux travaux de John Bell, de Mayeul Arminjon, d’Alan Kostelecky et de quelques autres scientifiques professionnels envisageant l’existence d’un éventuel référentiel privilégié, indirectement observable (par des effets gravitationnels selon M. Arminjon ou encore par la violation des inégalités de Bell par exemple).

« Cette éventuelle violation de l’invariance de Lorentz (cachée par exemple à l’échelle de Planck) pourrait dès lors compléter la modélisation des symétries relativistes des phénomènes physiques (pertinentes, quant à elles, à notre échelle d’observation macroscopique). Le questionnement de B. Chaverondier concerne donc l’interprétation éventuelle des symétries relativistes comme l’expression d’une sorte d’état d’équilibre en un sens restant à définir physiquement et mathématiquement. Dans cette hypothèse, cet état d’équilibre reposerait sur une fuite d’information à l’échelle de Planck (et une entropie associée) plus fine et à caractère moins anthropocentrique que l’irréversibilité de l’écoulement du temps perçue à notre échelle macroscopique (reposant, quant à elle, sur l’entropie de Boltzmann). Dans une telle hypothèse, il existerait donc une sorte d’écoulement irréversible du temps objectif et une irréversibilité objective de la mesure quantique. Elle reposerait alors sur une entropie plus fine et moins dépendante de l’observateur macroscopique que l’entropie de Boltzmann. Certains travaux de Gerard ‘t Hooft portent d’ailleurs sur un éventuel déterminisme quantique et une irréversibilité de la mesure quantique cachée à l’échelle de Planck. Cela montre la légitimité de ce type de questionnement, les questions posées par B. Chaverondier sur la nature de l’irréversibilité de la mesure quantique et sur l’interprétation de l’expérience du choix retardé ne semblant pas encore posséder de réponse unanimement acceptée par la communauté scientifique.

« Un questionnement orienté dans une direction, on le voit – surtout pour ceux qui commencent à connaître la thèse trilectique – radicalement différente de celle en vigueur sur ce site, où la visée consiste à éliminer le temps de la base théorique pour associer les quatre interactions connues dans une description unifiée d’une évolution relationnelle de la masse à l’énergie, et inversement de l’énergie à la masse.

« Malgré tout, et ce n’est certainement pas là une source d’étonnement dénuée de signification, les deux suggèrent d’envisager « l’existence » d’un éventuel référentiel privilégié. L’espace-temps d’Aristote offrirait à la première hypothèse un cadre mathématique compatible avec d’éventuelles violations cachées de l’invariance de Lorentz tout en permettant d’y exprimer les symétries relativistes gouvernant les phénomènes physiques à notre échelle d’observation. Pour ce qui est de la trilectique par contre, ce référentiel privilégié serait le zéro Kelvin (0 K), sorte de chaos primaire de champ et de matière, synthétisant à la fois les propriétés algébriques reconnues au zéro ainsi qu’à l’infini »

   Comme vous vous en rappelez peut -être par mes articles , je me raccroche aux concepts développés par LEE SMOLIN , à savoir que le temps de chaque boucle quantique lui est propre ET n’est donc rattachable qu’à la dimension de PLANCK ….. Compte tenu que pour moi chaque boucle quantique est représenté par les niveaux d’énergie de l’ équation de l’oscillateur harmonique E(n)= h ט ( n+1/2) , selon que plusieurs boucles quantiques soient interconnectées ou isolées   , le tic tac de leur temps local sera donné par la valeur du ט   résultant … Il s’ensuit alors que le temps moyen T D UN ENSEMBLE E DE BOUCLES ( i) (atteignant la taille macroscopique voire mésoscopique ) ne peut résulter que d une statistique opérable sur toutes les valeurs Σ   ט ,ט variant de1 à i

Ce serait alors dans ces conditions qu il pourrait  se perdre une certaine quantité d informations relative à la table de correspondances entre les temps «  locaux » t ( i) >< ( ט )i >< T (E) et qu on pourrait  comprendre   la variation d entropie " globale" dont parle CHAVERONDIER

CI JOINT LA PHOTO DES TIC TACS DE LEE SMOLIN

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E N REVANCHE pour la notion de référentiel privilégié   POUR LE POINT A ZERO KELVIN je ne vois pas comment échapper à la «  tyrannie »  des points zéro ( n=0) de tous les oscillateurs harmoniques Σ (i ) à moins de les considérer  tous ensemble comme   celui d’un condensat de BOSE –EINSTEIN  , donc ( i )  oscillateurs tous semblables …..POURQUOI PAS ?


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