Mac Book l’Air de rien

Pro-Mac et Mac-User depuis 3 semaines, ultra-fier de la merveille de design et de technologie qui a pris place sur mon bureau, je me devais d’être à l’écoute de ce qu’il y a encore quelques jours, Steve Jobs, patron de Apple, annonçait (il aime bien les effets d’annonce, ça ne l’a pas quitté depuis l’iPod G1) comme être une sacrée surprise pour le MacWorld 2008. Et bien pour une fois, après une série de supers produits comme mon nouvel iMac alu ou le MacBook blanc de Mademoiselle Caro, ou le succès un peu controversé de l’iPhone, il fallait bien que la pomme se plante. Et pour s’être plantée, elle plonge même à fond avec la présentation du MacBook Air. C’est à dire que le MacBook Air est un bon concept de base et qui mérite que l’on parle de lui: c’est l’ultra-portable (très tendance en ce moment) le plus fin du monde.

La belle affaire que voilà, quand on sait que ce MacBook Pro miniature n’a pas de lecteur CD/DVD, un seul port USB, zéro port Ethernet, pas plus de port FireWire. Bref, pas plus de port utilisable que sur le littoral suisse, si vous voyez ce que je veux dire. Et à l’intérieur, pas de son stéréo et un tout petit disque dur de 80 Go, certainement piqué à l’iPod. Et tout ça vers les 1700 voire 1800 euros ma bonne dame.

Mais ce qui énerve encore plus tout rédacteur de Deviantlog, c’est le design franchement discutable de la chose… Peut-être trop fins, les bords de la machine n’affichent pas de belles forment, le tour de l’écran n’est pas traité, mais surtout, qu’est ce que c’est que cette ignoble chose de clavier tout noir? Surtout que les images du prototype étaient bien plus chouètes! On ne comprend pas, on est perdus, on est déçus et surtout inquiets pour le futur de la pomme (à lire sur un ton tragique). En même temps, la majorité de nos amis bloggeurs est d’accord pour dire que cette innovation est décevante. Seule réjouissance: pour les utilisateurs over-macbookés fans de mobilité, le MacBook Air est vraiment super fin, super léger, et tient quand même la charge. Alors bon, pourquoi pas.