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Pour qui voter en 2012 ?

Publié le 27 décembre 2010 par Marx


   Vaste question à laquelle nous n’allons pas répondre par un nom et une étiquette. Il y a une suite logique pour qui participe au mouvement social, puisqu’il faut bien un lien entre la théorie et la pratique. A t on de la suite dans les idées ou pas . Tout esprit critique, qui entre autre caractérise le citoyen et le différencie d’un sujet, se pose la question. C’est difficile d’être un citoyen et d’échapper aux schémas habituels des Partis politiques et de leurs écuries respectives managées par des candidats à la candidature . Ces nouveaux managers politiques, tous issus du même milieux, des mêmes écoles qui utilisent des masses de manœuvre afin de satisfaire des ambitions qui n’ont rien de politique ni de social.
   Les uns et les unes et les autres, ceints de leurs écharpes tricolores, en tête des différentes manifestations, ne jurent que par les revendications des travailleurs. Ils dénoncent l’arbitraire du pouvoir et du patronat, sans pourtant s’empresser d’y remédier lorsqu’ils sont au pouvoir. Rien ne sert de dénoncer les privatisations, pour faire de même. Rien ne sert de manifester avec les « masses » pour ensuite ne proposer que des demi mesures et ne rien changer de ce qu’ils ont feint de combattre . C’est à la pratique que l’on mesure la conviction.
   Pour ma part, n’étant pas favorable aux privatisations, en toute logique je ne puis que voter que pour un candidat (e) qui propose de renationaliser. Ayant manifesté contre les différentes contre réformes sur les retraites, je ne puis que voter pour le candidat (e) qui se propose de revenir sur toutes ces contre réformes. La retraite par points , certains y songent, cette nouvelle contre réforme sera t elle pour 2013. Il en est de même pour le TCE et le Traité de Lisbonne. Comment pourrais je voter pour un candidat(e) ayant approuvé l’un est l’autre, en ayant  affirmé que ces choix sont fondamentaux et décisifs dans les choix politiques. Il en est de même pour l’école et la santé, les remboursements de la sécu, la réforme des collectivités, de la laïcité. Va t on remettre en cause la politique hospitalière ? Oui ou non et je ne vote pas pour le peut être et le on verra. Il faut des certitudes et non pas des propositions de rechange « tarasbicottées » et bricolées. Va t on remettre en cause le rapport capital travail ou pas . Va t on subir ce que l’on dénonce pour la Grèce, l’Irlande, l’Espagne et le Portugal, en suivant les recommandations du FMI. Va t on poursuivre une politique de « mixité, public privé » dont on sait quelle ne profite qu’au privé et aux actionnaires. Voilà des questions et des combats qui ont  value des millions d’heures de grève et bien des sacrifices en fin de mois.
   Va t on réellement s’attaquer au capital et aux supers profits, en ménageant «  la chèvre et le chou »  quand on sait que le chou ne mange pas de chèvre. Les taxes vont elles progresser et laisser en deuxième plan l’impôt sur les revenus progressif et vont ils supprimer ou pas la totalité des cadeaux fiscaux faits aux plus riches.  C’est aux réponses faites à ces interrogations que l’on peut juger de la sincérité de ceux qui , ceint de leurs écharpes tricolores venaient à la tête de cortèges manifester. Défait on ce que l’on a dénoncé avec la même rigueur et la même volonté ce que nos adversaires et ennemis de classe ont construit contre nous. « Un(e) candidat(e) qui n’a pas été capable de défendre les anciens acquis, n’en fera jamais de nouveaux, surtout après avoir déjà participé au pouvoir ». Mais soyons magnanime et pourvu qu’il ou elle réponde nettement à ces questionnements. Non , la réponse ne peut être celle des « deuxièmes ou troisièmes couteaux », ni des « dixièmes rideaux », pas plus que celle de petits groupes internes  d’un grand Parti. Pour certains, il faut battre un tel , vaste programme qui n’en est pas un, puisqu‘il ne s’agit pas d’un match entre l’OM et le PSG. C’est ramener le citoyen au rang de supporter . Il s’agit de l’avenir d’une collectivité et du devenir de chacun et de celui des générations à venir. Il s’agit bien de politique et de programme et de savoir clairement si l’on veut changer de système ou  maintenir celui qui est en place avec toutes ces  conséquences . Le fascisme est aux aguets  prêt à canaliser toutes les insatisfactions et les défections d’une « gauche qui tergiverse »  de retour au pouvoir . Cause ou conséquences, telle est la question posée pour 2012.


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