Magazine Médias

Party Down – Saison 1 & 2

Publié le 04 janvier 2011 par Mg

party_down_2009_fulllineup_960x3855

On n’avait pas ou peu revu Rob Thomas depuis la fin de sa géniale création, Véronica Mars, qui s’était terminé sur une troisième saison en demi teinte. La série massacrée par sa chaîne n’avait pas tenue plus de trois ans, et depuis les rumeurs les plus folles attisent les quelques braises restantes d’une éventuelle suite… A défaut de pouvoir nous en donner une séquelle, Thomas travaille à d’autres projets, mais pas forcément avec un casting différent.

Il faut dire qu’on retrouve pas mal de têtes connues dans ce Party Down, série elle-aussi éclipsée en moins temps qu’il n’en faut pour la critique ; 20 épisodes pour 2 saisons, et quelques mois à peine après son arrivée Starz (la chaîne) la renvoyait au placard. Dommage, car la satire était plutôt plaisante. Ou l’histoire d’un acteur au chômage, forcé de revenir à son ex-petit boulot de serveur pour soirées VIP à Hollywood, cotoyant malgré lui business man à succès, starlettes du moment, séminaire à tout va ou amis du métier. Une sorte de miroir abyssale de la réussite ou non à Los Angeles. Dans ce job temporaire (ou non), Henry le héros va retrouver des ex-collègues devenu boss, ou de charmants congénères eux-aussi en marge des productions de la ville des anges. Parmi eux, ou elles, il y a surtout Casey, comédienne en devenir, et future histoire d’amour qui marche au premier coup d’oeil, une romance qui évoluera fortement au fil des ces quelques épisodes.

Party Down est une petite pépite sans grande méchanceté mais beaucoup d’ironie, sabrant élégamment les coulisses d’Hollywood de ce côté des petites mains qui permettent d’offrir luxe et fiesta à tout va aux élus des foules. Rob Thomas (qui co-créé la série avec l’excellent Paul Rudd, avec deux autres camarades) ne se prive pas de ramener une bonne partie du casting de Veronica Mars, à commencer par Kristen Bell, mais aussi Ryan Hansen, Ken Marino, Jason Dohring, Enrico Colantoni ou Alona Tal. On notera la présence de Jane Lynch, qui disparaitra entre les deux saisons pour aller s’occuper des pom pom girls de Glee, avec le succès que l’on connaît. Party Down aura eu le mérite de se concentrer sur l’arrière cuisine d’Hollywood sans trop se planter, offrant à chaque épisode une soirée différente, et seulement vu de cette soirée, raccommodant l’histoire de notre bande d’apprentis serveurs, plus enclins à consommer ce qu’ils servent et à prendre diverses substances, qu’à réellement assurer le service. C’est aussi ça Hollywood, l’excès en tout sens. Disparue trop tôt, voilà une série fort attachante et pleine de bon sens, portée par Adam Scott (entrevu dans Eastbound & Bound), qui mériterait mieux que cela.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mg 992 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte