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Des rats et du basket

Publié le 04 janvier 2011 par Didier Vincent

Basic Instinct

White rats can't jump

  On peut définir l'être humain comme un animal sans instinct. Descartes avait bien vu que le comportement animal est expilcable tout entier à l'instar d'une machine. Explicable, donc manipulable. Nos lycéens planchent encore sur Pavlov et les reflexes. L'animal va réagir à la répétition du même signe, mécaniquement. La cause engendre l'effet. La cause ? Ou plutôt sa perception, ses signaux. Le cerveau enregistre les concommitances et réagit de manière métonymique, en prenant la partie pour le tout. Si l'être humain n'a pas d'instinct, il est néamoins un salmigondis d'arcs reflexes. Ce sont les habitudes. Vaste mot. L'éthologie permet d'en cerner quelques unes. Ces rats savent qu'en mettant la balle dans l'anneau, la récompense va suivre. C'est tout bête (bête est le bon mot, au sens cartésien), irréfléchi. Le petit jeu va consister à sapproprier la petite balle jusqu'à plus faim. Et ce, sans se poser de questions. On peut donc élargir le débat en disant que pour manger, assouvir notre désir de goinfrerie, nous cometteons des actions irréfléchies, apprises, étalonnées par d'autres. Ces cheminements mécaniques (et maîtrisables) sont une aubaine sociétale.


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