Le mariage est un saut périlleux dans l’avenir

Depuis quelques années la folie du mariage s’est emparée de (presque) tout mon entourage et visiblement ce n’est que le début. J’ai assisté à 5 mariages en 2010, sept sont programmés en 2011 et les premières invitations pour 2012 arrivent… STOP ! Bon là je parle du mariage mais ne nous méprenons pas, surtout pas puisqu’il en va de même pour les emménagements, les pendaisons de crémaillères, les accouchements et tout le tralala. Moi je dis que ça fait quand même peur, super peur, la veille t’as 16 ans, le lendemain t’en as 26. Une décennie qui nous tombe dessus sans mode d’emploi, pas même l’ombre d’une brochure ou d’un prospectus : que dalle ! On pourrait presque dire 10 ans pour réussir sa vie, passer son permis, terminer ses études, dénicher LE job en or qui nous offrira un merveilleux plan de carrière et trouver LA bonne personne avec laquelle tout partager pour le meilleur et pour le pire. N’en jetez plus mon planning est plein, je deviens très bon comme invité à un mariage, redoutable pour rédiger des discours et exceptionnellement doué pour analyser en un coup d’œil l’intégralité d’une liste de mariage… ou de naissance. Les mariages de mes ex (oui parce que les miennes prennent un plaisir non dissimulé à m’inviter) m’ont rendu expert en cérémonies, mon expérience en la matière dépasse l’entendement ! Et puis j’aime bien cet effet d’annonce-surprise du genre : « Paul tu fais quoi vers février 2014 ? » mwouahahah ! Quant au jour J alors là… tu rencontres toujours des personnes que tu croyais mortes depuis belle lurette, mais qui ressuscitent leur esprit caustique, dans le seul but de te demander : « Et toi alors c’est pour quand ? ». Il faut quand même être sacrément sarcastique ou psychopathe pour recourir à un humour aussi corrosif, dans le seul but de faire ressortir le côté ironique et railleur d’une pareille question rhétorique : moi je b…. ! C’est néanmoins sans une once de jalousie que j’admire sincèrement les mariés, pour leur détermination et leur engagement, parce que savoir faire des compromis pour avancer ensemble c’est vraiment quelque chose. Aller j’me tais, bonne journée !
PS : Le titre est une citation de Carmen Sylva.

Sacrée choré mais quel pétage de plomb !