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Mieux vaut réaliser son souhait que souhaiter l'avoir fait

Publié le 04 janvier 2008 par Monsieur L'Adulte

Pour entamer cette nouvelle année, j’ai préféré à une marée humaine hétéroclite et à l’excès sous toutes ses formes une soirée avec la famille au chalet. Pas envie de faire du 400ieme une mauvaise habitude. Pas envie non plus d'un Bruno qui s’égosille la tite corde vocale au frette ni d’avoir à m’ouvrir un chemin à coup d’épaule en glissant sur des vomissures d’étrangers à travers 50 000 individus en état de relative ivresse jusqu’à faire la file durant trente minutes pour pisser dans une toilette chimique congelée. Rien ne correspondant à un idéal réveillon, aussi fondamentalement bidon soit-il. Selon des experts j’ai souvent tendance à croire en l’omniscience de mon instinct. La sagesse de celui-ci -de fabrication artisanale- évoquait sans l’ombre d’un doute combien ma place pour une soirée de nouvel an se trouvait en un point précis où deux systèmes géographiques se rencontrent: couché sur un lac gelé à regarder un ciel étoilé, une bouteille de porto blanc à la main sans jamais modérer mon mépris pour notre destruction du monde. Ce lac est un lieu cardinal pour attendre la fin du monde, que je me disais. Des millions dépensés pour un beau pesstacle offert à 50 000 personnes, alors qu’il y en a 3 fois plus au Québec qui dormiront dehors à -26. Cette nuit et toutes les autres de l’hiver qui s’annonce solide. La fin du monde viendra bien assez tôt, mais probablement pas avant la fin de l'hiver.


Alors que l’heure est aux bilans et constats, je fus surpris de découvrir à quel point je ne sais pas ce que je veux. Il est de coutume de demander à l’autre ce que l’on peut lui souhaiter, ramenant ainsi chacun à son propre pourvoir d’agir en rendant souhaitable ce qui est possible pour lui. Mais comme un unijambiste à prothèse défaillante je ne savais pas trop quoi me souhaiter, parce que je visais l’inverse : rendre possible tout ce qui est souhaitable. Toujours aux prises avec la facilité que j’ai de croire ce que je souhaite. Faut dire que le 1er janvier 1945 à Hiroshima, les gens s'étaient aussi souhaités une bonne et heureuse année. Alors à quoi bon, je vous le demande, s’en tenir à un hypothétique réalisme. Vaut mieux que je ne me contente plus seulement de ce que je peux obtenir, mais aussi de ce que je souhaite.

Vous pouvez ainsi me souhaitez pour 2008 :

Une nuit d’amour avec Mara

4; l’intérieur des billets de voyages pour aller partout.

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Une offre de retraite anticipée et oisive malgré mes 28 ans et mes 9 mois de services.

Louise Deschâtelets ne réponds plus aux critères minimums de qualité du gouvernement.

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Un hausse substantielle d’apport en vitamine poutine

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