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Exposition de Cécile Bocéno, « Monologue… chimiothérapie »

Publié le 09 janvier 2011 par Philippe Cadu

Du 12 au 30 janvier 2011 Pavillon A des Abattoirs
Vernissage le mercredi 12 janvier à 18h

365 tableaux pour la vie

Exposition de Cécile Bocéno, « Monologue… chimiothérapie »

http://monologue-chimiotherapie.com

Exposition de Cécile Bocéno, « Monologue… chimiothérapie »
En partenariat avec
Institut Claudius Regaud

Cécile Bocéno, artiste plasticienne et enseignante, expose « Monologue… chimiothérapie » au musée des Abattoirs de Toulouse du 12 au 30 janvier. Une « oeuvre de 365 jours » qui témoigne de l’expérience de la maladie avec un regard sur le monde.


Comment est né ce projet ?

Je n’ai pas vraiment « mûri » cette exposition. Elle s’est imposée progressivement. Au début de mon traitement, j’ai entrepris une thérapie. Mon spécialiste m’a rapidement conseillé de m’accrocher à mon activité artistique. Je me suis mise alors à réaliser une image par jour sans vraiment réfléchir à cette démarche. Après trois mois, j’ai réalisé que je pouvais transformer la maladie en moteur de la création. C’est devenu un rituel quotidien. Plus tard m’est venue l’envie de témoigner et de partager avec les autres.

Parlez-nous de cette oeuvre…

Je travaille sur le thème de l’empreinte depuis plusieurs années. Je suis naturellement partie de celle de ma main, présente sur chaque création. L’ensemble comprend 365 images réalisées en un an, à la manière d’un journal intime, et retrace les étapes à franchir : peur, refus, épreuve du traitement, puis prise de conscience qu’on peut prendre le dessus, qu’il n’y a pas de fatalité. L’empreinte marque le temps qui passe. Le temps des traitements anticancéreux qui durent longtemps. Mais aussi le temps qui passe car la Terre ne s’arrête pas de tourner pour autant. Ces images sont en outre des réflexions ouvrant sur un monde que je voudrais meilleur.

Pourquoi aider l’ICR en lui reversant une partie de la vente des tableaux ?

Cela me semblait naturel de donner en retour. Le personnel de l’ICR m’a beaucoup soutenue. J’ai voulu lui rendre hommage car il fait partie de cette « histoire ». C’est pourquoi je tenais à exposer au musée des Abattoirs qui se trouve à côté de l’Institut.
Pour les patients et le personnel…


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