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Tsimi Evouna au volant de TIC Le Bus

Publié le 10 janvier 2011 par 237online @237online

Écrit par Cameroon Tribune   

Dimanche, 09 Janvier 2011 23:26

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Tsimi Evouna au volant de TIC Le Bus
Le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a été porté à la tête du conseil d'administration vendredi dernier, à l'issue de l'Assemblée générale extraordinaire.
Depuis vendredi dernier, on y voit plus clair à TIC le Bus, société de transport urbain de la ville de Yaoundé. Gilbert Tsimi Evouna, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé a été porté à la tête du conseil d'administration de cette entreprise. C'était à l'issue de l'Assemblée générale extraordinaire, suivie du conseil d'administration. Fini le désordre. Finie la confusion. Lal Karsanbhai quant à lui, a été confirmé à son poste de directeur général. Des assises qui se sont déroulées en présence de toutes les parties prenantes, à l'exception de l'ancien PCA, Philippe Du Toit.

Depuis quelque temps, TIC le Bus était en crise. Avec notamment « deux équipes dirigeantes ». D'un côté, le Directeur général en poste Lal Karsanbhai, qui n'a jamais été éjecté contrairement à l'ancien PCA, qui avait, dans l'illégalité, nommé un directeur général. « Cette situation était anormale car l'Etat n'était pas représenté, encore moins les actionnaires de l'entreprise », lance le représentant de la tutelle, Aoudou Dotel Moussa, directeur des transports terrestres au ministère des Transports. Pour arriver à cette nomination, explique le directeur des transports terrestres, on a tenu compte des actionnaires majoritaires. Et il s'agit de l'Etat camerounais, qui totalise 54% des parts répartis entre la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), la communauté urbaine de Yaoundé et la Chambre de commerce de l'Industrie, des Mines et de l'Artisanat (CCIMA). Le groupe TAUG-C, avec ses 46% garde donc la direction générale.

La situation revient donc à la normale, avec la subvention de l'Etat qui a permis de régulariser la situation salariale des employés. Avec la nomination du nouveau PCA, le Bus veut ainsi se donner les moyens de rebondir. Un nouveau défi attend donc celui que les Yaoundéens ont surnommé Jack Bauer.

« Mon ambition est d'étendre cette activité » [interview]

La feuille de route de Gilbert Tsimi Evouna, président du Conseil d'administration de TIC Le bus.

M. le délégué, maintenant que vous avez été porté à la tête du Conseil d'administration de la société TIC le bus, que va devenir la société de transport urbain de Yaoundé que vous avez créée ?

On ne crée pas une entreprise pour la créer. Eux-mêmes ont compris qu'il faut agir. Ils ont également compris que c'est à moi qu'il revient de donner un nouveau visage à cette société. D'ailleurs, cela n'empêche pas quelqu'un d'autre de s'ajouter comme partenaire. Surtout que, si on veut faire quelque chose de viable, ce n'est pas avec les vieux bus qui circulent actuellement dans la ville, et dont la durée de vie est très courte. Le partenaire pourrait par exemple nous aider pour l'agrandissement du parc automobile.

Vous disiez vous être retiré du Conseil d'administration de Le bus. Que va-t-il se passer maintenant ?

Je tiens à rappeler que la base de la défunte SOTUC, actuellement exploitée par Le bus, appartient à la Communauté urbaine de Yaoundé. Nous allons réfléchir à la modernisation des services offerts jusqu'ici. L'essentiel étant que les populations de Yaoundé soient satisfaites. Mon ambition est par exemple d'étendre cette activité aux mini-bus. Notamment pour les élèves qui luttent littéralement tous les matins pour pouvoir arriver à l'heure à l'école. L'Etat devra aussi intervenir parce que le transport urbain de masse est un service social. Dans tous les pays du monde, l'Etat a sa partition à jouer, soit par des subventions, soit par la fiscalité.

En tant que PCA, vous devrez tout aussi vous attaquer aux problèmes internes de cette entreprise...

Les uns et les autres doivent jouer leur rôle pour que cette entreprise ne meure pas. Les personnels doivent comprendre que l'argent avec lequel on les paie ne tombe pas du ciel. Quant aux responsables, ils ne doivent pas continuer à percevoir des salaires faramineux. Si vous encaissez 10 millions de F de recettes par mois et que vous en réservez 7 au paiement des salaires, sans tenir compte de l'entretien des véhicules et d'autres charges, que va devenir l'entreprise que vous gérez ? Nous allons être très rigoureux dans ce domaine et tout le monde doit s'attendre à vivre des changements pour que Le bus vive.


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