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Cinecittà, la vérité!

Publié le 17 janvier 2008 par Chrisos

Ciné Città Caffè, Paris, restaurant italien cacher (Halavi).
7 rue d’Aguesseau, 75008 Paris.
Tél. : 01 42 68 05 03. Site Web.

Du dépaysement dans le 8e arrondissement, vous en voulez? Envie de changer un peu et de tester une nouvelle adresse dans le quartier (recommandée par Mickael, qui bosse en face, et par Dominique, qui bosse quelques étages en dessous du mien)… Pourquoi pas un Italien cacher? Celui que j’avais testé à Boulogne il y a un an était plutôt sympa… J’en avais fait un peu de pub la semaine précédente, mais Oanèse revenait de Turin, mauvais timing. Mais cette semaine, ça tombe bien. Rendez-vous pris pour jeudi 12h30. Et puis entre temps, il y a eu un malheureux malentendu, une histoire bête, mais qui se termine bien, entre Oanèse (son article sur CineCittà) et Thierry, des Chroniques du Plaisir. Pour essayer d’arranger tout ça, Thierry nous rejoint au déjeuner. Cela se passera très bien. J’apprécie beaucoup Oanèse, je pense que ça se voit. J’étais fan du blog de Thierry depuis un bon moment (je le suis toujours d’ailleurs), et après ce déjeuner où nous avons fait plus ample connaissance, je dois dire que j’apprécie encore plus le personnage (et non, je ne dis pas ça parce que c’est lui qui nous a invités, merci d’ailleurs).

J’étais passé devant le Cinecitta Café quelques fois, et je ne soupçonnais pas l’existence de la salle du fond, sous une verrière avec du verre teinté de couleurs assez vives (vert, jaune). Très années 80 pour Oanèse. On se croirait presque à Brooklyn, dixit Thierry. Un air de famille avec le Momento Café. non, pas juste à cause d’un serveur d’un certin âge avec une kippa. Pas non plus à cause du “Boss”, un gros gaillard sympathique qui met de l’animation. La déco, ce n’est pas pour ça qu’on est là! Arrivé en premier, un peu avant midi et demi, je m’installe et commande un Perrier (4€), j’ai soif! Déco classique de café, grande cuisine ouverte (on sentira d’ailleurs des odeurs de poisson, la hotte aspirante s’étant arrêtée de fonctionner pendant quelques minutes). C’est encore calme en salle, mais ça commence à s’agiter en cuisine et derrière le bar. Oanèse arrivera après quelques minutes, et sera suivie de Thierry.

Une jeune serveuse nous apporte des cartes (elles ont bien vécu les cartes!), celle de Thierry est en état avancé de décomposition (je parle de la carte, pas de la serveuse). Rosemary, qui avait été choquée par des taches de gras à la Pizzetta serait partie en courant. Je fais de plus en plus de blogger name dropping ces derniers temps! Pas mal de choix à la carte, une dizaine d’entrées, des pâtes, des pizzas, du poisson et des spécialités du jour. Thierry propose de partager une entrée, riche idée, ce sera une assiette d’antipasti misti (12€) : des tomates en dés qui ont mal supporté le transport sur l’assiette, quelques champignons, poivrons, courgettes aubergines, un peu de saumon fumé. Légumes grillés/marinés pas mal, peut être trop d’huile? saumon moyen. Un peu de roquette. On a bien fait de partager. Carafe d’eau. Un verre de vin rouge de l’Hérault (cacher, j’imagine?, en tout cas il n’était pas cher, puisqu’il ne figure pas sur la note) pour Thierry : il l’a bu, mais il n’avait rien de fameux, selon l’intéressé.

Arriveront ensuite les pennes sauces tomates + rouget (15€) d’Oanèse. Elle les a trouvées al dente, mais pas assez pour elle, moi j’avoue que c’était un poil trop croquant pour moi, j’aime bien mangé des pâtes crues, mais tant qu’à les cuire, autant leur laisser quelques minutes de plus… Une pizza milano (12€ : sauce tomate, fromage, olives noires, légumes : champignons, cœurs d’artichauts, tranches de courgettes, poivrons. Pas d’aubergines. L’ensemble est bon, mais je ne sais pas pourquoi, ça m’arrive rarement (le Perrier en apéro peut-être?), mais je cale. Il faut dire que la pâte est un peu plus épaisse que d’habitude, du coup ça passe moins fluidement. Rassurez-vous, je n’en laisserai quand même pas grand chose…

Pas le courage de prendre un dessert, je ne suis d’ailleurs pas le seul. Un café (2,5€) pour le chroniqueur du plaisir.

Et puis l’addition gracieusement réglée par Thierry (merci, mais attention, il y aura une revanche). Une vingtaine d’euros par personne, surement pas de la grande cuisine, mais il faut reconnaitre qu’on n’y mange pas trop mal et que c’est plutôt généreux. À faire de temps en temps donc.

En partant, petit échange avec le boss, intrigué par les photos que nous avons prises des plats. On lui dit qu’on veut l’espionner et le copier, ça l’intrigue, il nous parle de leur adresse à Miami, on le rassure sur nos intentions, il nous dit que nous sommes les bienvenus et nous glisse ses cartes, en nous disant bien de contacter [email protected]  (le boss, c’est lui!) pour réserver la prochaine fois. Directement sur son Black Berry, la vérité!

Cinecittà, vérité!

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