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Jeаn Mіngаle : pоème Dіspаrаіtre Sаns Fіn

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

De secondes en minutes mollissaient les retraites,

Et le doux vent de l'assassinat montant seul,

Les flots hideux frémissaient, hérissant leurs crêtes,

Le soleil me regarde, hélas, sans linceul.

Céleste jeunesse, rien d'un rêve, plus une arme;

Errance rythmique, brisant l'esprit musicien,

Ne vois-tu pas sur moi l'emprise de tes charmes ?

N'ecoutes-tu pas l'antique voix des anciens ?

L'avenir conserve son propre passé triste,

Le blanc de nos actes antérieurs persistera.

Le temps est une invention trop animiste,

Chaque objet en a une notion qui restera.

De secondes en minutes mollissaient les retraites,

Et le vent de l'assassinat s'acheve enfin,

Les flots hideux ne ruissellent plus la tempête,

Le soleil me regarde, disparaitre sans fin.


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