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Somewhere - Sofia Coppola

Publié le 18 janvier 2011 par Filipa

Premier film vu au ciné en 2011... pas réjouissant.

Titre : Somewhere
Réalisé par : Sofia Coppola
Avec : Stephen Dorff, Elle Fanning, Chris Pontius...

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Synopsis : Johnny Marco, auteur à la réputation sulfureuse vit à l'hôtel du Château Marmont à Los Angeles. Il va recevoir une visite inattendue : sa fille de 11 ans.

J'ai vu tous les films de Sofia Coppola, et ai tout particulièrement, adoré Virgin Suicides et Marie-Antoinette (Lost In Translation m'a moins touché par contre) aussi, quand j'ai vu qu'elle retournait derrière la caméra j'étais contente.

En sortant du cinéma, je l'étais un peu moins par contre. Somewhere c'est - comment dire... très contemplatif. En temps normal, le style contemplatif ne me dérange pas. J'ai adoré Leçons de conduite, Angel, Bright Star ou d'autres du genre (ouais, je les considère comme "contemplatif" ceux-là), mais il y a une limite quand même.

Je ne vais pas me dire que je me suis ennuyée car c'est faux. Mon optimisme aidant, je ne me suis pas ennuyée non, car j'attendais THE moment, la scène à partir de laquelle Johnny se réveillait un peu et faisait des trucs chouettes. J'aimais bien l'idée de départ : l'acteur paumé qui voit sa fille de 11 ans débarquer. Logiquement, pour moi, l'arrivée de sa fille allait changer les choses pour lui. Qu'il allait se bouger un peu, sortir, parler, faire autre chose que s'endormir devant sa télé et tourner en rond dans sa Ferrari noire.

Bah THE moment je l'ai attendu jusqu'à la dernière minute du film.

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Alors certes, faire un film sur le quotidien d'un acteur paumé, c'est une bonne idée sur le papier. Montrer comment il vit, comment il passe ses journées quand il ne tourne pas ou ne pas fait pas de promos, et surtout montrer à quel point il peut être seul bien qu'étant célèbre, ça me plait bien. Mais encore faut-il que sur l'écran ça soit bien aussi. Je suis d'accord pour suivre le quotidien du "héros", mais regarder un type boire devant sa télé, s'endormir devant un show privé, se faire mouler le visage, l'entendre respirer pendant qu'il se fait mouler le visage... ça va bien 10 minutes. Et encore, les 10 premières minutes on les sent passer.

Va pour le contemplatif donc. Mais encore faut-il qui serve à quelque chose. Nous montrer des beaux paysages par exemple. Mais là, à part quand il prend la route avec sa fille, on a pas vu grand chose d'autre que sa chambre d'hôtel. Ah si, on a vu aussi la piscine de l'hôtel, la table de ping-pong, et la poitrine de la voisine du dessous et d'a côté. Charmant.

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Au final, ne reste que les acteurs donc. Et sur ce point, c'est que du positif. La dernière fois que j'ai vu Stephen Dorff, il jouait les braqueurs en rollers (c'était dans Riders en 2001, ça remonte à très loin!), j'étais donc ravie de le retrouver Et ce qu'on peut dire, c'est qu'il joue bien les types paumés. Et sa complicité avec Elle Fanning est touchante, on sent qu'ils se sont bien amusés pendant le tournage. Sur Elle Fanning par contre, je ne peux pas dire grand chose car c'est le premier dans lequel je la vois, et on ne peut pas dire qu'elle ait un grand rôle de composition... (par contre, elle fait vachement bien la cuisine et est très jolie avec ses lunettes ^^)

En bref, vraiment pas son meilleur. Autant je reverrais avec plaisir Virgin Suicides et Marie-Antoinette, et même Lost In Translation, autant celui-là, une fois m'a suffit.

A voir pour Stephen Dorff, Elle Fanning, les scènes en Italie, la musique et si vous avez la carte illimité.


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