J'ai très envie de vous faire découvrir un film, comme c'est mercredi, même si ce jour est celui de Clint Eastwood. Il y a peu de jours, je vous disais tout le bien que je pensais de l'adaptation par Etienne Daho et Jeanne Moreau, du Condamné à mort de Jean Genet. Ce dernier, poète un peu classique (à l'époque), ne s'en est pas tenu à l'alexandrin libertaire.
Il a filmé aussi.
Je vous propose un film (entier) de Jean Genet, un court métrage de 1950, qui nous ramène en prison. Et entre hommes. Il y a une vraie poésie dans ce film, Un chant d'amour, il y a aussi une vraie critique du milieu carcéral qui, comment dire, favorise certains fantasmes. Notamment chez les gardiens. Oui, le gardien de prison, le maton est quand même le personnage le plus grave, dans ce milieu de délinquants, d'assassins peut-être. Le gardien de l'ordre comme facteur de désordre ou juste fauteur de troubles très troublants.
Il vous coûtera 25 mn de votre vie pour regarder ce film plutôt âpre, de 1950, de Jean Genet, à la poésie délinquante. Comme toute poésie.
Je n'ai pas dit que ces images étaient destinées à un public adulte ? Il est vrai que si un jeune garçon découvrait qu'un adulte en prison pouvait se conduire comme lui, enfermé dans sa chambre et sa morale, ce serait la fin de sa croyance en... Oui, c'est vrai, le petit con ne croit déjà plus en rien.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble