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L'amour avec un petit "a" remplit bien son rôle (article 85)

Publié le 20 janvier 2011 par Snorounanne

veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, prendre le temps de lire le descriptif, merci.

Les points essentiels, vous en faites quoi?

À tous les fidèles lecteurs et les nouveaux lecteurs, j'aimerais beaucoup sentir votre participation en créant, par ailleurs, vos personnages non imagés. Nous avons un peu négligé ou un peu oublié notre imaginaire pour faire place au visuel.

Comme je suis visuelle, auditive et ayant un bac éloquent pour l'imagination (touchant l'imaginaire) je pose ce geste afin que vous intégriez votre imaginaire dans ces chroniques. Je ne veux pas rendre ce point obligatoire mais je pense que vous avez cette facilité de dessiner le profil d'un personnage.

Je ne peux tout mettre en image et créer tous les personnages que vous lisez. Chacun et chacune aura, alors, son personnage personnalisé jouant le rôle. Vous serez, vous aussi, appeler à décrire votre personnage dans votre tête et je pense que vous avez, pour certains d'entre vous, déjà fait preuve de cette qualité. Simplement que je tenais à le mentionner afin que vous n'espéreriez pas trop de voir tous les personnages sur image.

Ceci dit! Eh oui! Grande nouvelle circulant dans toutes les failles des circuits informatiques des médias, mesdames et messieurs, les gens ont appris que la d'Humour et la Dubois s'étaient jurées fidélité devant l'une et l'autre, une union comme nous l'avions entendue, elle et moi.

Nous n'aurons pas d'enfant, donc, inutile de débattre la cause à savoir quel nom il ou elle portera. Puis, les enfants sont magnifiques chez les autres. Et à l'âge que les chiffres ont formé officiellement mon statut, si j'avais eu cette envie d'en avoir, je n'aurais pas éloigné cet événement. Ah je vous entends chuchoter... Vous pensez, ben quoi?  Y a des femmes qui en ont à 40-50-60 ans! Pourquoi pas toi, snorounanne?

Est-ce que vous pouvez juste pour quelques instants concevoir dans votre petit intérieur que ce n'est pas donné à toute personne d'avoir des bébés dans ce monde? Et d'en avoir par moyen de fécondation in vitro? Pas plus intéressée.  Bon voyez? C'est ça dans mon cas. Je les adore mais pas 24/24 dans mes pattes.

Je ne ferai pas des actes contre mon plein gré seulement pour faire plaisir à une certaine réserve de femmes, d'amies qui m'ont déjà dit: "Je suis certaine snorounanne que tu serais une bonne maman pour tes enfants".

Réponse: Oui. Mais je n'en veux pas. Je n'ai pas cet intérêt, ce sens développé, cet appel en moi. Sujet clos! 

Geneviève Dubois - N'est-il pas beau et mignon? Regarde ma chérie, viens voir.

snorounanne - (m'approchant) Oh... regardes-y la frimousse! Un vrai p'tit ange.

Nous étions chez un couple d'ami de Genny, samedi soir dernier, ayant eu une invitation pour un souper. Le couple machinait tout un bon repas à la cuisine tandis que ma bien-aimée et moi s'occupions du bébé.

Geneviève Dubois - Tu veux le prendre? Allez, je vois que tu en as envie.

snorounanne - Il est si petit... Un bébé de 10 jours. Je n'ai jamais pris dans mes bras mes trois neveux avant qu'ils se tiennent droit. Je sais pas trop, Genny.

Geneviève Dubois - Il est tout emmitoufflé. Assieds-toi sur la berceuse, je te le passerai doucement. Ne crains rien. Il va pas se briser. (petit clin d'oeil)

Un joli poupon en 2011!

snorounanne - (m'asseyant sur la berceuse et recevant dans mes bras, le paquet bien recouvert) Comme ça? Je... Je le sers pas trop hen? Dieu... Ce que c'est léger!

Geneviève Dubois - Tu fais très bien ça, ma cocotte.

snorounanne - Oh t'as vu?  Il... Il a souri! Il a fait un sourire. T'as vu ça?

Geneviève Dubois - Il t'a reconnue. Il a souri à un ange. (autre petit clin d'oeil) Je vais aller jeter un oeil à la cuisine, voir ces deux chefs.

snorounanne - Ah... Okay. Mais tu reviens?

Geneviève Dubois - Oui (me donnant un bisou sur la joue) Tu ferais une merveilleuse mère.

snorounanne - File à la cuisine, toi. (souriant)

C'est cela... Je ferais une merveilleuse mère. J'apprécie énormément le fait qu'on me complimente sur des sens que je pourrais être en mesure d'accomplir et que je sais, au fond, je ne le sens pas.

Pas plus tard au souper, je recevais un appel de la soi-disant big boss. Cette femme que personne n'a encore eue la chance de voir, de croiser, de rencontrer. Mon cellulaire signalait cet appel. Je n'avais qu'à mimer le mot travail et Genny en comprit que le week-end se terminait dès ce soir, pour nous deux.

Et pas plus tard que le lendemain, dimanche, mesdames et messieurs, il y avait TVA Nouvelles, par lesquelles mes reportages étaient farçis sur la route. On regarde cela ensemble.

dimanche 16 novembre 2011

 La nouvelliste Pascale

Pascale Déry nouvelliste: Bonjour! Un incendie a fait rage dans un édifice à Trois-Rivières. Pour nous en parler, Snorounanne d'Humour.

snorounanne - Bonjour Pascale!  Un important incendie dans un édifice de Trois-Rivières a fait deux blessés, ce matin.

Que de classe!

snorounanne - Les deux individus résidaient dans des logements situés au deuxième étage du bâtiment. Ils se sont blessés en sautant de leur logement afin de fuir les flammes. Un d'entre eux souffre de fractures et l'autre de blessures à la main.

Je suis figée. Les flammes, le feu, ça toujours été une grande crainte

snorounanne - Le brasier s'est déclaré, ce matin dans un commerce inoccupé du premier étage. Des rénovations étaient en cours dans ce local. Les trois logements situés au-dessus des commerces sont une perte totale en raison de l'effondrement du deuxième étage.

- Les pompiers ont dû évacuer les immeubles avoisinants en plus de faire appel à de nombreux renforts. «Ce sont des bâtisses qui datent d'un certain âge et qui sont très près, alors on a voulu éviter le pire», a résumé une porte-parole de la police de Trois-Rivières.

- Les enquêteurs comptent se pencher sur ce dossier dès qu'ils pourront entrer dans l'édifice. Toutefois, l'effondrement du deuxième devrait compliquer considérablement leur travail.

Y en a parmi vous qui n'ont jamais assisté à un incendie? Ça sent le calciné.

Pascale Déry - Il y aura d'autres détails sur cet incendie après une enquête policière, je présume. Et puis, je sais étant, vous à Trois-Rivières, snorounanne, vous avez quand même suivi cette tragédie en vtt survenue hier? Vous pouvez nous en faire part?

snorounanne - Oui incidemment, les plongeurs de la SQ ont retrouvé en fin d'après-midi, aujourd'hui donc, le VTT sur lequel prenait place Nicole Descôteaux, 53 ans, avant de tomber à l'eau samedi soir près de l'île des Barques, à Sainte-Anne-de-Sorel, en Montérégie.

- Toutefois, ils n'ont toujours pas trouvé de trace de la disparue. Les recherches reprendront lundi matin à cet effet.

VTT véhicule tout terrain... est-ce bon pour l'eau?

snorounanne - Moins de 15 heures après le drame, et après avoir été soigné pour hypothermie, Mario Cardin, le mari de Nicole Descôteaux, était de retour sur la glace pour assister aux recherches.

-  La femme se promenait en VTT avec M. Cardin lorsque le véhicule a sombré. «Il m'a dit qu'il ne voyait pas... C'était bien enneigé, il ne voyait pas où il allait. Puis, quand il s'en est aperçu, il est rentré dans l'eau», a expliqué un homme rencontré sur le lieu des recherches.

- En entendant des cris, des pêcheurs, qui étaient dans leur cabane, sont venus à leur secours. Ils ont réussi à hisser l'homme hors de l'eau, mais la femme a sombré. Après quelques heures de recherche samedi, en raison de la mauvaise visibilité causée par les précipitations de neige, le Service de sécurité incendie de Sorel-Tracy - qui dessert la municipalité de Sainte-Anne-de-Sorel -, a mis fin à son opération, transférant le dossier à la Sûreté du Québec.

- De nombreux résidants du secteur ont supposé que la météo peu clémente a joué un rôle dans ce triste accident. Les plongeurs de la SQ ont commencé leurs opérations, ce matin. Voilà, ici Snorounanne d'Humour pour TVA Nouvelles.

Attachez votre tuque, mesdames et messieurs, puisqu'il y avait une continuité des nouvelles le jour suivant.

Lundi 17 janvier 2011

 Tit-Coune quelque chose son nom... En tout cas...

Le nouvelliste -  Un double meurtre à St-Jean-de-Matha. Snorounanne d'Humour, notre reporter est sur les lieux.

snorounanne - Merci! Sylvain Guidi, 47 ans, a comparu aujourd'hui au palais de justice de Joliette. Il a été accusé du meurtre prémédité de ses parents.

- Claude Guidi, 72 ans, et Denise Cloutier, 73 ans, ont été retrouvés sans vie dans leur résidence de Saint-Jean-De-Matha samedi. Leur fils a été arrêté sur place. Selon son avocat, Me Michel Leclerc, l'homme de 47 ans pourrait avoir agi par compassion.

- La mère de l'accusé était amputée d'une jambe et son père avait passé la période des fêtes à l'hôpital pour des problèmes intestinaux, a indiqué l'avocat de Sylvain Guidi. Ce dernier les aidait apparemment dans leurs tâches ménagères.

Il faisait noir... Je n'avais pas peur.

snorounanne - Me Leclerc ajoute que son client n'a opposé aucune résistance à la police au moment de son arrestation. Il reconnaît cependant que ce dernier était dans un état dépressif depuis quelque temps.

- L'arme du crime, un fusil de chasse, appartenait à Sylvain Guidi. Elle était dûment enregistrée en son nom.

Le nouvelliste - Il y a eu aussi cette autre découverte dans la journée d'hier chez un couple âgé, snorounanne?

snorounanne - En effet! Deux personnes âgées sont mortes dans leur résidence du Vieux-Longueuil dans des circonstances nébuleuses.

- Vers 22 heures hier, dimanche soir, Cathy Sansoin, une femme dans la soixantaine résidant dans la rue Sabrevois, a demandé l'intervention des ambulanciers. Son conjoint, Michael Ashworth 72 ans, venait de succomber à un AVC selon les premières constatations.

- Les ambulanciers ont aussi trouvé sur les lieux une dame âgée de 82 ans alitée et fort mal en point qui souffrait d'une pneumonie. Nina Zakharchuk, mère de Mme Sansoin, a succombé à l'Hôpital Pierre-Boucher tôt lundi matin.

- La résidence où habitait le couple depuis plusieurs années était frigorifiée. Les agents du Service de la police de la Ville de Longueuil ont constaté que le chauffage n'était pas en marche. De plus, de nombreuses boîtes remplies d'objets hétéroclites jonchaient les lieux compliquant le passage de la civière dans la maison. La résidence était semble-t-il dans un état avancé d'insalubrité.

 encombrement d'un tas de fouillis

Et en voici d'autres.

- L'amoncellement d'objets et l'isolement des propriétaires fait penser au syndrome de Diogène. «Il n'y a à peu près rien à faire. C'est très graduel, très insidieux», explique le psychiatre Gilles Chamberland.

«Si ça arrivait du jour au lendemain tout le monde réagirait, mais ça s'installe graduellement. Leur entourage prend de la distance et les gens sont de plus en plus isolés, poursuit le psychiatre. On sait de moins en moins ce qui se passe dans l'environnement de ces gens-là, et personne ne va juger qu'il y a un danger.»

- Selon un voisin troublé par la mort de M. Ashworth et de Mme Zakharchuk, ces derniers vivaient de plus en plus repliés sur eux-mêmes. «C'est la difficulté d'aider des gens comme ça, car la situation est tellement lente, on ne la voit plus soit même», souligne Jean-Paul Lamy.

Eh oui...

snorounanne - Un coroner a demandé l'autopsie des deux corps afin de préciser la cause de leur décès. Et les pompiers de Longueuil doivent inspecter la résidence de la rue Sabrevois dans le but de vérifier la sécurité et la salubrité des lieux. Plusieurs chats et chiens étaient dans la résidence des propriétaires. Ils ont été pris en charge par un organisme. Voilà ce qui termine pour ce cas-ci. C'était Snorounanne d'Humour pour TVA Nouvelles.

Ainsi les caméras se refermaient sur ces images, ainsi que je rangeais les appareils tout en discutant avec quelques résidants de ce malheureux incident. Je remerciais ces quelques gens, leur serrant la main et montais dans la fourgonnette de TVA. Je demandais à Dédé de me déposer chez ma mère. Lui rendre visite me ferait un grand bien et peut-être y dormir.

Lundi soir 17 janvier, heure: 20:43

Madame d'Humour - C'est terrible ces morts, ces meurtres que j'ai entendus à la télé. J'ai l'impression qu'y en a de plus en plus.

snorounanne - (ayant les pensées ailleurs) Une nuit dans le Vieux Québec, célébrer notre union à Genny et moi, ce serait bien, maman?

Madame  d'Humour - Oh! Serait-ce votre lune de miel?

snorounanne - Alors, tu en penses quoi?

Madame d'Humour - Eh bien... C'est toi. Vous aimez l'hiver, la neige, vous amusez.

Je n'avais pas encore enlevé mon manteau. J'avais froid.

snorounanne - Elle a eu son congé entre les fêtes, moi pas... Ni elle et moi pouvons se permettre deux semaines dans le sud, et encore moins une semaine et puis non... Non que nous n'en avons pas les moyens. C'est... C'est seulement le temps, le travail.

Madame d'Humour - L'idée est excellent.

snorounanne - Du samedi au dimanche, ce week-end. J'ai fait les réservations.

Madame d'Humour - Je ne vois pas en quoi j'aurais pu te conseiller, tu as déjà réservé.

snorounanne - Je sais. Je voulais t'en parler.

Madame d'Humour - Ma fille, je te regarde et tu ne m'as pas l'air... Dis-moi, quelque chose te tracasse?

snorounanne - Non. J'suis... Je suis fatiguée. (regardant ma mère en souriant et montrant la bague) Je suis considérée comme mariée. Tu te rends compte? Mariée!

Madame d'Humour - C'est le bonheur, l'amour. Vous vous aimez.

snorounanne - (sourire étendu) Oui... Pour ça, nous nous aimons.

Madame d'Humour - Et enlève-moi ce manteau. Je vais faire du café. Ça te réchauffera. (se levant) J'ai de l'aspirine.

snorounanne - Le café, j'en prendrais. D'ici demain, je verrai si je couvre pas un quelconque rhume. Je peux dormir ici?

Madame d'Humour - Oui, ta chambre est prête. (allant à la cuisine) Quand tu m'as téléphonée, j'ai tout de suite déduit que tu resterais pour la nuit.

snorounanne - Merci. (me levant à mon tour) Tu as... T'as eu des nouvelles de tante Dada? Comment va-t-elle? Et sa voix? (regardant instinctivement pas la fenêtre du salon, à l'extérieur)

Madame d'Humour - (le téléphone sonnait) J'ai les deux mains occupées, snorounanne, tu veux bien décrocher s'il te plaît?

snorounanne - (lisant sur l'afficheur du téléphone) Tante Aline. (le laissant sonner)

Madame d'Humour - (abandonnant de remplir la cafetière d'eau) Je réponds!

snorounanne - Tu réponds, oui?

Madame d'Humour - (prenant l'appareil dans sa main et ne se rappelant plus quel bouton appuyé pour l'ouvrir) Ah non... Je crois que j'ai fermé la ligne... Comment faire? snorounanne? Tu veux bien venir dans la cuisine?

snorounanne - (Entrant dans la cuisine) Tu as coupé la communication. C'était tante Aline. (et ma mère n'avait pas porté attention au nom)

Madame d'Humour - Involontairement, oui. Il y a grands nombres de touches sur ce petit clavier que je ne sais encore lequel est fait pour ouvrir.

snorounanne - Le bouton vert, maman, le bouton vert. Attends, laisse. Je fais la recomposition du numéro.

Madame d'Humour - Ça me prendrait une loupe.

snorounanne - J'ai appuyé sur la touche recomposition du dernier numéro et... Okay, et ça sonne. Tiens. Je vais finir de préparer le café.

Madame d'Humour - Merci. (Après quelques sonneries, la ligne s'ouvrait) Oui? Allô toi? Ça va? (allant jaser au salon) Excuse-moi, j'avais appuyé sur le mauvais bouton pour le téléphone.

Ce que vous ignorez et ce que j'ignorais au moment de cet appel, c'était qu'il se produisait une situation assez insolite. J'avais bien vu le nom de tante Aline afficher sur l'écran du téléphone et ayant appuyé sur la touche recomposition, l'appel s'était tourné vers une autre tante, tante Dada.  

Étrange non? Ce qui est des plus étranges, c'est que le numéro de téléphone de cette tante n'était pas enregistré, ni configuré, ni édité dans cette application pour la programmation des numéros. Il n'apparaissait nulle part et pourtant, à cet instant, l'appel se transférait chez cette tante. Imaginez les deux qui se jasaient tout en ne comprenant pas au début les raisons de  l'appel.

Ce n'était qu'en prenant notre café, après leur conversation au téléphone qu'elle me donnait des nouvelles de tante Dada.

Madame d'Humour - Elle va bien. Elle dit que sa voix est meilleure et  a bon espoir de reparler comme avant...

snorounanne - Tante Aline a un problème, elle aussi, avec sa voix?

Madame d'Humour - Non... Je parle de Dada, ma soeur.

snorounanne - Ah okay. Elle était chez tante Aline?

Madame d'Humour - Non. Chez elle.

snorounanne - C'est tante Dada qui a répondu au téléphone chez tante Aline?

Madame d'Humour - Non. Je te dis qu'elle était chez elle.

snorounanne - Chez qui?

Madame d'Humour - Mais chez elle, dans sa maison... Maison Dada. Voyons, tu m'écoutes ou pas?

snorounanne - Je comprends pas... C'est impossible. C'était tante Aline, son numéro de téléphone. Et toi, tu me dis que tu parlais avec tante Dada qui n'était pas chez tante Aline mais bien chez elle. C'est...  (me levant de table et agrippant le téléphone faisant dérouler les appels) Tiens regarde! (lisant l'infos)Tante Aline appel 21:02

Madame d'Humour - Tu t'es trompée en le composant?

snorounanne - Je n'ai pas eu la peine de composer, maman. J'ai appuyé sur le dernier appel, donc, tante Aline et j'ai fait la recomposition automatique du numéro de téléphone. Ça devait sonner chez tante Aline et non chez tante Dada.

Madame d'Humour - Comment est-ce possible? Les lignes se sont mêlées?

snorounanne - (vérifiant la liste des contacts enregistrés) Tante Dada ne figure pas dans la liste des contacts.  Je ne vois pas comment l'appel ait pu se transférer.

Madame d'Humour - Ah mais, c'est ça... Je la trouvais bizarre de me répondre au début comme si elle savait pas de quoi je parlais.

snorounanne - L'appel aurait dû s'acheminer vers le numéro de tante Aline. C'est à n'y rien comprendre.

Madame d'Humour - Un fantôme...  Robert! Il peut bien avoir causé ce pêle-mêle, lui. Demain matin, après le déjeûner, je rappelerai Dada et lui dirai.

snorounanne - N'oublie pas tante Aline. La pauvre, elle a peut-être tenté maintes fois de te rejoindre ce soir sans obtenir la ligne car tante Dada et toi étiez en conversation.

Madame d'Humour - Peut-être que ton oncle Robert a voulu passer un message.

snorounanne - (émettant machinalement de ma bouche)Des entités ou des êtres d'Ailleurs utilisant l'électromagnétique. 

Madame d'Humour - Ça veut dire quoi en langage simple?

snorounanne - Nous avons eu, ce soir, une émission venue d'une entité immatérielle ou d'un être d'Ailleurs par le biais de ce système de télécommunication.

Madame d'Humour - Ne peut-on pas juste dire que c'est ton oncle Robert? Ce serait si simple.

snorounanne - Si toi, tu l'as perçu ainsi. Excuse-moi, je suis fatiguée. Et demain, mardi, j'ai encore du boulot. Je vais donc me coucher. Bonne nuit, maman. (quittant la pièce et allant à ma chambre)

Madame d'Humour - Bonne nuit.

Ne faites donc pas cette mine désorientée ou celle où je ne crois pas à ces choses. Alors, ne lisez plus ces chroniques. Je vous le rappelle, si vous êtes de nouveaux lecteurs, ces choses font partie de mon être. Et il y en aura bien d'autres cas. Et je ne me plierai pas en deux ni me mettrai à genoux pour vous supplier de ne pas abandonner la lecture.

Cela n'a rien à voir avec les croyances. C'est un état d'être qu'on ne choisit pas. C'est en nous parce que c'est en nous et que nous les développons au fur et à mesure de notre avancement, de notre parcours.

Mardi 18 janvier 2011, heure - 19:13

Genny terminait plus tôt son service. Je rentrais avec elle du boulot. Ayant jonglé à travailler sur des dossiers incontestablement  dans mon bureau de TVA, aujourd'hui, sans y avoir mis le nez dehors, elle me suggérait d'aller faire une petite randonnée à pied. Nous décompressions la tension prise en respirant la bonne air.

Elle me parlait de la journée et d'un appel reçu au poste par un individu anonyme avertissant qu'un colis suspect déposé tout près d'un arrêt d'autobus, s'y trouvait. Il y en avait un tel que décrit à l'exception que c'était une malette oubliée par une dame. L'escouade anti-bombe s'était présentée, avait délimité un périmètre de sécurité et avait procédé à un désarmoçage.

Mais... Fausse alerte! Après avoir raconté la mienne étant ordinaire, nous revenions à la maison et se préparions un bon chocolat chaud. J'avais là, quelque chose à lui annoncer.

Geneviève Dubois - Une surprise?

 N'est-elle pas coquette?

snorounanne - Oui, une surprise. J'en ai pris l'initiative, la décision et tu n'auras pas le choix d'accepter.

Geneviève Dubois - Tu vas porter notre bébé? Ah mais j'accepte!

snorounanne - Je t'en prie, ne me fais pas sauter le coeur.

Geneviève Dubois - Je plaisante, ma chérie. (se retirant de la pièce) Je vais enlever ce chandail, j'ai chaud. Je reviens!

snorounanne - Fais vite! On n'a pas toute la soirée, hen? Et si tu es trop long, il se pourrait que je perdre la mémoire et que je ne me souvienne plus du tout de la suprise.

Geneviève Dubois - (revenant au salon ne portant qu'une camisole sexy) Hé! Je suis là. Alors, raconte. C'est quoi cette surprise?

snorounanne - Pose les mains devant tes yeux. Je ne veux pas que tu regardes tout de suite.

Geneviève Dubois - Si tu y tiens. (Bouchant ses yeux) C'est fait.

J'espère que la surprise va lui plaire.

snorounanne - (sortant la brochure de ce bel hôtel dans la ville de Québec) Ouvre-les. Tu peux regarder.

Geneviève Dubois - (Z'yeutant la brochure) C'est la ville de Québec. L'hôtel des Coutellier...!

snorounanne - Une nuit d'amour, de tendresse et ce, samedi. Notre lune de miel, mon trésor. C'est bien? Les réservations sont déjà faites. Tu ne peux refuser.

Geneviève Dubois - C'est sérieux? Nous ferons notre lune de miel... (sautant à mon cou et m'embrassant)

snorounanne - Nous partirons en limousine samedi matin. Tout est organisé.

Geneviève Dubois - En limousine? Wowww! 

snorounanne - Tu, tu... Ça te plaît?

Geneviève Dubois - Tu peux pas savoir combien tu me rends heureuse, ma puce. (m'embrassant encore) Je t'aime.

snorounanne - Mais... Y a un petit, tout petit hic.

Geneviève Dubois - Quoi donc?

snorounanne - Karo.

Geneviève Dubois - Ah merde...

snorounanne - Tu crois que j'ai oublié hen?  Quand je dis que tout est organisé, tout est organisé. Ma mère va la garder pour tout le week-end. Elle a dit oui.

Geneviève Dubois - J'aurais demandé au couple d'ami. Nous n'étions pas dans l'embarras. (Regardant à nouveau la brochure) Nous allons être comme des princesses.

snorounanne - Nous allons être madame et madame, les nouvelles mariées des basses-laurentides.

Geneviève Dubois - Notre chambre nuptiale! Ho la la!

snorounanne - (me collant sur elle) Genny?

Geneviève Dubois - Oui?

snorounanne - T'ai-je dit, dernièrement, que je t'aimais?

Voici Lautjuuuhh, celle qui interprète la chanson de Rod Stewart. On la retrouve sur youtube également. Le moment vient d'appuyer sur l'audio et de vous laisser houler entre cette chanson, ces paroles et la tendresse qu'elle dégage.

Merci et merci encore pour cette attention particulière que vous consacrez en parcourant toutes les semaines, un éditorial, une chronique.

Au prochain numéro, prochaine sortie. Je vous embrasse! Bisous! À bientôt!

 Nous célébrions la lune de miel...


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