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AU-DELA, film de Clint EASTWOOD

Par Geybuss

AU-DELA, film de Clint EASTWOOD

Synopsis : Au-delà est l'histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu'elle soulève. George est un Américain d'origine modeste, affecté d'un "don" de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l'être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête. Leurs destinées vont fi nir par se croiser pour tenter de répondre au mystère de l'Au-delà.

Drame, fantastique avec Matt Damon, Cécile de France, Thierry Neuvic, George et Frankie McLaren

 

étoile2.5

Mon humble avis : Le sujet du film : qui a t-til après la mort ? Je n'ai pas d'avis sur la question que je ne me pose pas vraiment non plus. Par contre : comment un cinéaste aussi hors pair que Clint Eastwood traite ce thème, voilà qui m'intéressait beaucoup plus.... Avec la quasi certitude de voir un film irréprochable (comme la route de madison, Invictus, Million dollar baby, gran torino... ) Sauf que ce film est long (pas forcément trop, mais + de 2H) et lent et que j'ai eu le temps de déceler nombre de défauts visuels,d'invraissemblances comportementales, d'images au rendu trop synthétique, de petits anachronismes ou de gros clichés.  Certes, tous ces points sont au niveau du détail, mais je les ai remarqués sur le moment, les ai retenus...Peut -être parce que je n'ai pas été complètement captivée par ces destins croisés.

Pourtant, le film commence par 10 mn de grand silence dans la salle. Nous sommes en Indonésie et le tsunami est très bien reconstitué. Nous revivons de l'intérieur via le personnage de Marie cette catastrophe, innoubliable d'horreur , bien présente dans le conscient collectif. 

J'ai tout de même bien apprécié l'oeil de la caméra de Clint Eastwood., au service de ses personnages. Il y a de beaux plans, de bons plan aussi. Pas mal de suggestions et le cinéaste ne cherche pas à nous bourrer le crâne de plein de leçon de moral ou d'idées préconcues sur le sujet. Au contraire, il dénonce celles ci ( et les charlantans du business post mortem...) et laisse l'interrogation entière. Pas de réponse imposée. Les personnages sont attachants, on s'intéresse à leur destinée. Clint Eastwood a su choisir ses acteurs aussi ! Bon Matt Damon a déja fait ses preuves auprès du réalisateur, Cécile de France verra sans doute les portes d'Hollywood s'ouvrir bien grand.  Celui qui m'a le plus épatée en 2 secondes, c'est Matthieu Neuvic, qui lors de la 2ème scène au restaurant, met tellement de culpabilité juste dans son regard que je me suis dit : 'il faut être sacrément bon acteur ou sacrément coupable pour jouer ce sentiment avec une telle force !'. La fin m'a laissée aussi sur ma faim. J'ai presque eu l'impression que tout s'arrêtait au moment où tout aurait pu commencer, au moment où l'on allait approndir un sujet effleuré jusque là.... 

Non, ce n'est pas le cas. L'émotion n'est pas montée en moi au fil du film, elle ne m'a pas non plus submergée d'un seul coup (sauf lors de la scène du Tsunami et de la mort du Jeune Jason).

Bref, le film n'est pas mauvais, mais de la part d'un réalisteur tel que Clint Eastwood, j'en attendais plus, ou mieux.


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