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Suicide en Algérie : 1 cas toutes les 12 heures

Publié le 24 janvier 2011 par Amroune Layachi
Suicide en Algérie : 1 cas toutes les 12 heures

Suicide en Algérie : 1 cas toutes les 12 heures Les organisations de défense des droits de l’homme et la société civile en Algérie dénoncent les cas de suicide qui ont prix une tournure politique ces derniers jours.

Ces associations estiment que les algériens ont recouru au suicide avant les autres pays en se jetant à la mer dans des tentatives  de rejoindre l’Europe par la « Harga ». Ce dernier phénomène a endeuillé des dizaines de familles algériennes qui ont perdu leurs enfants en mer. Ces associations exigent à ces jeunent de revendiquer leurs droits raisonnablement et ne pas recourir aux solutions « défaitistes » et de désespoir. Le président de la Commission National Consultative de Protection et de Promotion des Droits de l’Homme, Farouk Ksentini, dénonce les actes de suicides enregistrés dans de nombreuses wilayas du pays. En recourant à des actes pareils, les  auteurs veulent attirer l’attention des pouvoirs publics sur leurs situations économiques et sociales difficiles.

Il dénoncé, particulièrement  la manière atroce avec laquelle ces jeunes font entendre leurs préoccupations. « Ce que font ces jeunes n’est pas une solution à leurs problèmes. Le suicide n’est pas de notre culture en tant qu’algériens, en par-dessus tout cela, ces actes sont interditq par notre religion et par nos pratiques sociales », a-t-il expliqué. Dans un appel téléphonique au journal Echorouk, Ksentini a reconnu la légitimité des revendications de ces jeunes. À cet effet, il a déclaré : « les problèmes de nos jeunes méritent d’être étudiés. En plus de cela ces jeunes qui s’immolent par désespoir ont besoin de prises en charges. Les autorités publiques devraient ouvrir un débat sérieux pour étudier et discuter de tous les problèmes posés ». De son coté, le président de laFondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche

(Frem), Mustapha Khiati a expliqué que la disparition des principes sociaux est à l’origine de ces actes bannis. « Le suicide n’est pas un nouveau  phénomène dans la société algérienne, et la Harga n’est que l’un de ses facette », a-t-il expliqué à cet effet. Interrogé sur les causes qui se cachent derrière ce phénomène destructeur, il a estimé que la perte de l’espoir provoque la disparition des principes humains. Il a indiqué, en outre, que la fragilité de la foi religieuse pousse les jeunes à s’agenouiller devant les problèmes et recourent ainsi au suicide ». Selon une étude réalisée par la Forem, un cas de suicide est signalé toutes les 12 heures en Algérie, c'est-à-dire que 2 suicides sont enregistrés quotidiennement, sans parler des tentatives de suicides qui se soldé par des échecs. Pire encore, 80 % des personnes qui se suicident sont âgées de moins de 35 ans. Selon notre interlocuteur, la solution de ce drame réside dans la mise en place de cellules d’écoute afin de permettre aux jeunes de s’exprimer et de parler de leurs préoccupation ô combien elles sont nombreuses dans notre pays.

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