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Les gestes qui sauvent en manifestation et en action !

Publié le 25 janvier 2011 par Unpeudetao

Dans ce texte on propose quelques conseils pour assurer notre protection et pouvoir compter sur les réactions du collectif, c’est à dire toi et moi.

Plus on est nombreuses, plus on est safe

On arrive à l’heure donnée au rendez-vous.
On reste jusqu’à la fin pour la sécurité de celles qui restent.
On essaie d’avoir le contact d’une ou plusieurs autres Panthères en cas de besoin.
On ne s’isole jamais du groupe et on est prudentE à l’arrivée et au départ.
Si il y a un rendez-vous post-action, on y va pour signaler que tout s’est bien passé.
Si il y a une liste de participantEs, on n’oublie pas de s’en faire barrer quand on part.

Fières et visibles, restons tranquilles

On n’est pas toutes égales face à des attaques.
Faire attention aux autres et à soi-même.
Ne pas mettre en danger physique celLEs qui ne le souhaitent pas.
On respecte les consignes données par lA responsable d’action quand il y en a.
On applique ce que on a appris pendant les stages d’auto-défense féministes.
S’il y a une attaque ou des projectiles, on reste solidaire du groupe – ne pas s’éparpiller.

La violence, ça peut prendre plusieurs formes

En cas d’insulte de la part d’un individu, on répond avec humour et on évite de le prendre personnellement.
En cas de violences de la part d’un individu, on crie fort pour avoir de l’aide.
En cas de gaz lacrymogènes, on ne se touche pas le visage et on ne se frotte pas les yeux mais on se mouche et crache. On peut imbiber un mouchoir avec du vinaigre ou du citron et l’appliquer sur la bouche et le nez. Si on dispose de serum physiologique, on en met dans les yeux. Mais surtout, on reste,
on résiste et on ne part pas (sauf les personnes asthmatiques ou allergiques qu’on accompagne vers de l’air frais).
En cas de violences de la part de CRS ou d’un groupe de fachos, on se regroupe et on décide de partir en bloc ou rester ensemble.

Et si jamais ça devait finir au poste ?

Quand je me fais embarquer, je ne me débats pas mais je fais le poids mort.
J’ai mes papiers avec moi et j’ai le numéro de l’avocat qu’on a prévenu auparavant.
J’ai aussi mes traitements et mon ordonnance si j’en ai besoin.
Je n’apporte aucun matériel militant qui pourrait contenir des infos ou des contacts.
Je n’ai pas d’objet contondant (ciseaux, marteau, couteau…).
Je sais que les drogues sont illégales.
Je sais que j’ai le droit de demander un avocat et un médecin.
Je sais que je peux refuser le prélèvement d’ADN.

Les réflexes du témoin

Si j’assiste à l’arrestation sans en faire partie, j’observe pour en faire le compte-rendu.
Si je suis en train de filmer, mes images peuvent aussi servir de preuves / témoignage.
J’essaie de savoir à quel poste on les a embarqué.

Dans tous les cas

Je reste solidaire des autres Panthères (je m’assure que tout le monde va bien).
Je m’en tiens à ce qui a été décidé collectivement.
J’écoute et je fais confiance aux responsables d’action (surtout en cas de pépin).
Je m’assure d’avoir le contact des deux responsables d’action (qui sont les seuls à avoir leur téléphone allumé pendant l’action).

Pour aller plus loin, on peut consulter le guide du manifestant arrêté :
http://www.guidedumanifestant.org/
Réalisé par le Syndicat de la Magistrature.

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 Le site des Panthères roses :

http://www.pantheresroses.org/


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