Ségolène Royal et le défi de remobilisation

Ségolène Royal est confrontée à un défi majeur : comment faire revivre la mobilisation ? Est-ce possible dans le climat actuel ? La situation actuelle est simple : - les militants désertent, - les électeurs s'abstiennent, - les extrêmes progressent au moins en pourcentage notamment du fait de la moindre participation globale. C'est un phénomène général. En 2006, Ségolène Royal avait changé cette donne. Elle incarnait beaucoup de "premières" : - première femme candidate à la victoire, - première candidate à faire vivre le souffle des citoyens grâce aux nouvelles technologies, - première candidate PS à gagner des primaires, ... Il n'y a plus de "première" actuellement à gravir. Donc, comment remobiliser ? Ce qui guette le plus actuellement c'est l'abstention comme contestation. La politique peut se vivre ailleurs que dans l'arène politique classique. Bien davantage, le militantisme sous toutes ses formes est en panne, faute de cause noble et réaliste. Le véritable défi de la remobilisation, c'est la définition de la cause qui soulèvera à nouveau les passions. Pour l'instant, elle reste à définir et donc à formuler.