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Star Wars Episode IV: Un nouvel espoir.

Publié le 25 janvier 2011 par Flow

Star Wars Episode IV:

Un nouvel espoir.

(réalisé par Georges Lucas)

"Nous sommes fait pour souffrir. Voilà notre lot."

 

Cette belle maxime ne vient pas de la bouche d'un homme, pas même d'un être vivant à vrai dire. Non, cette maxime est prononcée par une machine. C3PO, le robot anthropomorphe le signale justement à son compagnon d'infortune, le célèbre R2D2. A mon sens, elle est représentative du succès de cette saga. Une œuvre fidèle aux codes de la SF mais qui sait les traiter avec dérision. Une œuvre qui divertit sans jamais se prendre au sérieux.

 

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Ai-je besoin de présenter l'histoire? Je ne pense pas. Cette vaste épopée spatiale a débuté en 1977 avec ce premier film qui est en vérité le quatrième. Succès surprise et colossal, il a permis la mise en chantier de deux trilogies et de nombreuses autres histoires parallèles. Je n'ai pas eu la chance de découvrir Star Wars au cinéma, étant trop jeune, mais je me souviens encore de ma rencontre avec cet univers. J'étais gamin et je me rappelle avoir regardé les trois films en une après-midi chez ma tante. Comme quoi, je portais déjà en moi les germes de mon avenir cinéphilique. Je n'ai jamais été un fan absolu mais j'ai toujours apprécié la saga de Lucas. On n'est pas là pour parler de mes états d'âme donc lançons-nous dans la critique.

Manichéisme naïf.

Lorsque l'on regarde ce film avec un œil critique, la première chose qui nous frappe est cette bipolarité. Dès le générique et la fameuse introduction en forme de texte qui défile, on saisit des indices. On dénote des mots un peu trop absolus. "L’abominable empire galactique", "les sbires sinistres", "l’infâme Dark Vador". On est tout de suite mis dans le bain. L'empire est vil et sans pitié alors que les rebelles veulent restaurer la liberté. De même, la Force, sorte de religion dont les Jedi sont les garants, est séparée en deux côtés bien distincts: le Bien et le Mal. On peut séparer de manière visuelle les membres des deux camps. Les méchants étant vêtus de noir et portant des sobriquets tels que Dark Vador... L'histoire baigne dans une naïveté quasi enfantine. La période est sombre et on évolue dans le froid glacial de l'espace mais on reste à la surface, au développement de base.

Heroic fantasy spatiale.

Le deuxième point marquant est le mélange des influences. Alors qu'il est évident que ce film appartient à la catégorie des space operas (comme les soap operas mais dans l'espace), de la même manière que sa consœur Star Trek, il pourrait tout autant appartenir à l'Heroic Fantasy. Ce genre est d'abord littéraire. Il raconte l'histoire, en plusieurs tomes, d'un univers riche et autonome. L'exemple type étant Lords of the rings de Tolkien. Star Wars fait indéniablement penser à cette œuvre. On est donc en face d'un mélange parfaitement dosé. Lucas brasse les codes de la littérature et du cinéma. Le film fait penser à un livre grâce à l'introduction, que j'évoquais plus haut, sous forme de texte mais également par ses transitions, en forme de pages qui se tournent. On retrouve les codes de l'Heroic Fantasy comme par exemple le héros banal qui rêve d'aventures sur fond de soleil couchant. Et les codes du space opera: combats de vaisseaux, armes futuristes, extra-terrestres exotiques. On pense également aux gestes héroïques du Moyen Age, commme par exemple la légende arthurienne.

Univers riche

Le succès de ce premier film s'explique par cette étonnante capacité à créer un univers cohérent et addictif. On veut en voir toujours plus. Pur divertissement, ce long-métrage pose les bases de la saga mais fonctionne très bien en autonomie. Des aventures extra-ordinaires, des aliens multiples avec chacun leur langage, de l'humour (les deux droïdes), des personnages charismatiques, de l'amour et des bons sentiments. Ce film est le parfait divertissement familial. Bien qu'il ait un peu vieilli (le kitch de certains décors et costumes), il n'a rien perdu de son charme et de son pouvoir d'attraction. Une réussite!

Au final, si on peut regretter le manque de subtilité de l’œuvre, il ne faut pas oublier qu'elle reste un divertissement étonnamment riche et varié. Les bases sont posées.

 

Les+ :

- Univers passionnant et addictif.

- Mélange des influences.

- Humour d'un film sans prises de tête.

Les- :

- Je regrette le manque de subtilité.

- Je plains ceux qui ont attendu entre chaque sortie.

 

Note:

2


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