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Le top 10 6VB: Les meilleures performances défensives au Super Bowl

Publié le 26 janvier 2011 par Sixverges
Le top 10 6VB: Les meilleures performances défensives au Super BowlNous connaissons tous l’adage: l’attaque vend les billets, mais la défensive gagne les championnats. Après avoir vécu l’exception qui confirme la règle l’an dernier, la véracité de ce vieux principe se confirme de nouveau cette année avec un Super Bowl impliquant les 2 défensives les plus étanches de la NFL. Il faut donc s’attendre à plusieurs brillants jeux défensifs lors du match ultime dans deux semaines. En voici 10 autres qui ont marqué les 44 premières éditions du Super Bowl.
10 ) Un plaqué pour homme: Je ne sais pas si on peut parler de jeu défensif, car le receveur Sammy White des Vikings a quand même conservé le ballon et gagné un premier jeu. Mais à quel prix!! « L’assassin » Jack Tatum des Raiders l’a percuté d’un plaqué considéré encore aujourd’hui comme le plus violent à avoir été administré au Super Bowl. Le casque de White a revolé d’une couple de verges et c’est surprenant que la tête n’ait pas suivi. C’était au Super Bowl XI, le seul remporté par feu M.Tatum, décédé le 27 juillet 2010. Mais n’allez pas croire que ce plaqué a ralenti White, clairement la plus grande menace des siens durant le match. Il a amassé un total de 163 verges, tant par les airs que sur les unités spéciales. Mais il a fait cela pour rien et il a du se réveiller avec un solide mal de tête le lendemain.
9 ) Les 15 minutes de gloire de Larry Brown : Lorsqu’on parle des Cowboys des années 90, Aikman, Smith et Irvin, the Triplets, viennent immédiatement à l’esprit. Mais dans chacun des 3 titres, la défensive a joué un rôle clé. Lors du premier Super Bowl entre les 2 équipes, le massacre de 52-17, les Bills menaient 7-0 avant que la défensive ne donne le ton avec 2 de ses 9 (!!) revirements pour ramener Dallas dans le droit chemin. L’attaque a ensuite pris le relais, mais les joueurs défensifs ont tout de même inscrit 2 touchés dans cette rencontre. L’année suivante, les Bills menaient à mi-parcours (13-6), mais un fumble ramené pour un touché par James Washington tôt au 3e quart a changé l’allure du match et les Cowboys ont dominé la 2e demie en route vers la victoire. Puis, au Porn Bowl (Super Bowl XXX), ce fut au tour de « l’illustre » Larry Brown de briller. Choix de 12e ronde des Boys, le corner a vu Neil O’Donnell des Steelers lancer vers lui à répétition, une situation avec laquelle il était familier puisqu’un certain Deion Sanders était l’autre demi de coin des Cowboys. Sauf que Brown intercepta 2 relais du QB de Pittsburgh, en route vers le titre de joueur le plus utile du Super Bowl. Il monnaya ces interceptions avec un lucratif contrat des Raiders, mais clairement, le gars était un one-hit wonder!
8 ) Un sack qui vaut la peine! : Tous les coachs se tuent à le répéter, les jeux négatifs détruisent les poussées offensives. Imaginez alors ce que le légendaire Don Shula des Dolphins a du dire au Super Bowl VI lorsque son quart-arrière fut victime du pire sack jamais accordé dans le match de championnat de la ligue. 29 verges, 29 !! Ce fut le recul net des Dolphins de Brian Griese sur ce sack réalisé par l’immortel Bob Lilly (allez à 2 :44 sur la vidéo). Premier joueur repêché de la franchise du Dallas, Lilly n’a pas mis de temps à s’imposer au Texas devenant la figure de proue de la « Doomsday Defense ». Mais après plusieurs éliminations douloureuses en séries, aux mains des Packers entre autres, celui qui est aujourd’hui au temple de la renommée du football a pris les choses en main pour s’assurer de ne pas ajouter la 6e mouture du Super Bowl à sa liste de frustrations. Et ça a fonctionné, Dallas dominant Miami 24-3 en route vers le premier des 5 championnats de la concession.
7 ) La guigne des Vikings: On parle beaucoup des Bills du début des années 90 et de leurs insuccès répétés lors du match ultime. Mais avant eux, il y a eu les Vikings des années 70. Menés par Fran Tarkenton et les Purple People Eaters, une défensive redoutable, les mauves ont atteint 4 fois le Super Bowl, dont 3 fois en 4 ans au milieu de la décennie. Et à chaque fois, ce fut l’échec. Le dernier essai fut le Super Bowl XI, le 9 janvier 1977 face aux Raiders. Alors en guerre avec la planète NFL au grand complet (Raiders vs the World, la meilleure rivalité de l’histoire selon le NFL Network), le Silver & Black participait enfin à son premier Super Bowl malgré une décennie de succès. Et ils n’allaient pas rater l’occasion. Cette interception de Willie Brown ramenée sur 75 verges pour le majeur (allez à 3 :15 sur la vidéo) confirma la victoire d’Oakland et les malheurs du Minnesota qui n’est pas retourné au grand match depuis. Jusqu’à James Harrison des Steelers, il y a 2 ans, cette interception était la plus longue ramenée pour un touché dans un match du Super Bowl.
6 ) Les Niners ferment la porte: Dès qu’on parle des 49ers et de championnat, un seul nom vient en tête : Joe Montana. Et pour cause. Mais le célèbre QB a toujours pu compter sur l’aide d’une solide défensive et cette séquence du Super Bowl XVI le prouve. San Fran avait pris les devants 20-0 contre les Bengals en première demie, mais au 3e quart la puissante offensive tigrée (maudit que c’est le fun d’écrire ça!!) dirigée par le MVP de la saison régulière Ken Anderson a repris vie en inscrivant un touché rapide et semblait en voie de passer à la caisse pour une deuxième fois grâce à un premier jeu et les buts à la ligne de 3. Après 2 jeux de course qui ont rapporté 2 verges, Dan Bunz a réussi ce plaqué à la ligne des buts contre le RB Charles Alexander forçant Cincinnati à y aller sur un 4e essai qu’ils n’ont pas converti. Une séquence défensive encore reconnue comme le meilleur « goal line stand » du Super Bowl. Et ce fut nécessaire, car les Bengals poursuivirent leur remontée au dernier quart, s’inclinant finalement par moins d’un touché, 26-21.
5 ) Cours James Cours…: Les Cards de l’Arizona et leur attaque dévastatrice étaient des invités surprise au Super Bowl XLIII. Embouteillé dans sa zone par la puissante défensive des Steelers, Kurt Warner trouva finalement sa vitesse de croisière en fin de première demie menant une poussée intéressante à la porte des buts noirs et jaunes. Sur ce qui s’avéra le dernier jeu de la demie, Warner vise Anquan Boldin, mais le ballon se retrouve plutôt dans les mains du secondeur James Harrison qui part sa course d’une vitesse digne des meilleurs super ralentis! Harrison traîne ses 250 livres, le ballon, une couple de pianos et quelques coéquipiers et adversaires qui s’agitent autour de lui sans jamais le rabattre au sol. Finalement, le gros James atteint la zone de buts adverse, épuisé, avec un touché capital dans la victoire de son équipe et le plus long retour d’interception de l’histoire (100 verges), un record qui sera bien difficile à battre. Pour célébrer son exploit, Harrison a rapidement été entouré de ses coéquipiers …. et d’un soigneur avec une bouteille d’eau! Respire James, respire!!!
4 ) La défensive des Bucs mate l’attaque des Raiders : La meilleure défensive de la ligue affrontait la meilleure offensive lors du Super Bowl XXXVII (ça fait beaucoup de lettres pour dire 37!). C’était une première et ça ne surprendra personne de savoir que la défensive a remporté la confrontation haut la main. A sa première saison à Tampa, Jon Gruden mena les siens à une convaincante victoire de 48-21 face à son ancienne équipe, les Raiders. La défensive des pirates réussit un nombre record de 5 interceptions, dont 2 par le MVP de la rencontre, Dexter Jackson. Survenus en première demie alors que le match était encore serré, les revirements créés par le safety ont donné le ton à une performance défensive dominante qui a aussi vu Dwight Smith et Derrick Brooks réussir des « pick 6 » en deuxième demie.
3 ) La meilleure défensive de l’histoire ?: Les Ravens de la saison 2000 alignaient celui qui est probablement le pire QB à n’avoir jamais remporté le Super Bowl, Trent Dilfer. Mais ce n’était pas important, c’est la défensive qui faisait le travail. N’ayant accordé que 165 points (un record) durant toute la saison régulière, l’unité défensive des Rat Birds réalisa un jeu blanc lors du grand match, les seuls 7 points des Giants provenant d’un retour de botté d’envoi. L’âme de la défensive des corbeaux, alors comme maintenant, c’est Ray Lewis. Et il fut fidèle à sa réputation lors de ce duel, en étant partout sur le terrain. Sa performance de 11 plaqués, 6 aides sur d’autres plaqués et 4 passes rabattues lui a valu le titre de joueur du match. Au cœur d’une controverse judiciaire, Ray Ray n’a cependant pas été invité à Disneyland pour célébrer son titre de MVP comme le veut la tradition, l’image d’un Donald Duck découpé en petits morceaux dans un Body Bag n’étant apparemment pas assez familiale!
2 ) La meilleure défensive de l’histoire, bis ?: Ok, si vous n’aimez pas la cuvée 2000 des Ravens, essayez celle des Bears de 1985. Mike Singletary, Richard Dent, et le minuscule William « the Refrigerator » Perry, une petite bête de 380 livres! Avec leur défense « 46 zone », Da Bears ont réécrit le livre des records en route vers une fiche de 15-1 en saison régulière. Ils sont allés compléter le travail au Super Bowl XX, écrasant la Nouvelle-Angleterre 46-10. Chicago annonça rapidement ses couleurs. Après un fumble profondément dans leur territoire dès le second jeu de leur attaque, la défensive limita les Pats à un placement suite à 3 passes incomplètes consécutives. En fait, la Nouvelle-Angleterre est retournée au vestiaire à la demie avec un nombre négatif (-19) de verges accumulées. Hallucinant ! Ils n’en ont amassé que 123 pendant tout le match. Provoquant 2 échappées en plus de réussir 1.5 sack du quart et de rabattre une passe, Richard Dent fut choisi le MVP. Les nombreux faits saillants défensifs inclus dans ce résumé de la rencontre devraient vous convaincre que le rêve de participer au Super Bowl s’est rapidement transformé en cauchemar pour les Pats.
1 ) La verge qui change tout: C’est probablement le jeu le plus dramatique de l’histoire du Super Bowl. Steve McNair et ses Titans sont à 10 verges des buts, à 10 verges de créer l’égalité face aux Rams de St Louis. Il reste 6 secondes à jouer et ils n’ont plus de temps d’arrêt. McNair repère Kevin Dyson sur un slant un peu à court des buts. Occupé à couvrir le TE Frank Wycheck, Mike Jones réagit prestement, fonce vers Dyson et l’agrippe pour un « open field tackle » qui sauve les siens. On a tous en tête l’image de Dyson qui allonge désespérément le bras, mais il va manquer une verge aux Titans. St Louis remporte une victoire de 23-16. Avec le « Greatest show on turf », les Rams sont reconnus comme une des plus belles machines offensives de l’histoire du football. Pourtant, il a fallu une splendide performance défensive qui a culminé sur ce jeu décisif pour qu’ils gagnent leur seul et unique titre. Defense wins championships qu’ils disaient!!!
En terminant, je veux souligner que ce top 10 m’a été suggéré un lecteur (Packs fan) cet automne. Si vous avez des idées de top 10 futurs, n’hésitez pas à les soumettre dans les commentaires. Ma banque d’inspiration commence à être à sec…
-Article écrit par JR-

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