Janvier est par excellence le mois des bonnes résolutions … Parmi elles, celle de trouver un emploi, une formation à la hauteur de vos espérances. L’alternance est, à cette période, le meilleur choix pour ceux qui veulent allier expérience sur le terrain et acquisition de connaissances techniques. La plupart des instituts d’alternance propose une rentrée en février. L’occasion pour vous de débuter la nouvelle année sous les meilleurs auspices. L’alternance en bref L’alternance est un mode de formation tout à fait spécifique qui permet aux jeunes de suivre une formation professionnelle, dans quasiment tous les domaines tout en étant en poste dans une entreprise d’accueil, en tant que salarié et en bénéficiant ainsi d’une rémunération. Il existe deux types de contrats relevant de l’alternance : Le contrat de professionnalisation qui s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus et aux bénéficiaires de certaines allocations ou contrats. Son objectif est de leur permettre d’acquérir une qualification professionnelle et de favoriser leur insertion ou réinsertion professionnelle. Le contrat d’apprentissage qui a pour but de donner à des jeunes travailleurs ayant satisfait à l’obligation scolaire une formation générale, théorique et pratique, en vue de l’obtention d’une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme de l’enseignement professionnel ou technologique, un titre d’ingénieur ou un titre répertorié. La rémunération se fait en fonction de l’âge de l’alternant et de son niveau d’étude ; elle s’échelonne entre 25 % et 100 % du SMIC. Les jeunes suivent, en alternance des cours dans leur institut de formation et travaillent dans une entreprise qui accepte de les accueillir pendant la durée de leur formation. Dans ces entreprises d’accueil, les alternants sont considérés comme n’importe quel autre employé et ont donc les mêmes droits et devoirs que les autres membres de l’entreprise (horaires de présence, congés payés …). Le rythme école/entreprise diffère suivant les secteurs et les écoles ; si certaines privilégient le rythme 1 semaine d’école/3 semaines en entreprise, d’autres répartissent les exigences sur une seule semaine : 3 jours en entreprise et 2 jours à l’école. Dans tous les cas, les jeunes doivent à la fois assurer leurs fonctions à leur poste et travailler leurs cours, souvent le soir ou le week-end, de façon à réussir leur examen de fin d’études. La plupart des secteurs d’activité propose aujourd’hui des formations en alternance puisque ce mode de formation offre des avantages tant aux entreprises qu’aux jeunes eux-mêmes. Les recruteurs sont généralement enthousiastes à l’idée de disposer de jeunes motivés et volontaires qui s’adaptent souvent rapidement aux méthodes de travail de leur entreprise d’accueil et qui sont réceptifs aux exigences puisqu’ils sont encore vierges de toute expérience. Pour les jeunes, si l’avantage souvent cité en premier est la rémunération, ils sont tout de même conscients que l’alternance leur permet d’acquérir l’expérience qui fera la différence sur leur CV quand ils seront en recherche active d’emploi. De plus, il est fréquent que ces jeunes soient finalement embauchés à titre définitif dans leur entreprise d’accueil, sous réserve qu’ils aient fait preuve de bon esprit, de dynamisme et de professionnalisme.
L’alternance en février ? Beaucoup d’instituts proposent aux jeunes une seconde rentrée, au mois de février. Cette rentrée ne concerne pas forcément tous les niveaux mais nombreux sont les candidats qui n’ont pas été satisfaits de leur début d’année scolaire. Erreur d’orientation, cours trop théoriques, difficultés à suivre la fac… quelles que soient les raisons, les candidats à la rentrée de février comptent ne pas perdre leur année en choisissant la formation en alternance en ce début d’année. Nicolas Bernard, Responsable Marketing & Communication chez C3CFA commente : « La rentrée de février est moins importante que celle de septembre, néanmoins, bon nombre de jeunes qui souhaitent se réorienter ou qui n’ont pas trouvé d’entreprise d’accueil dans le cadre de la rentrée de septembre veulent intégrer une école pour éviter de perdre un an. »
Trouver son entreprise Même si les entreprises sont plus calées sur le calendrier scolaire « classique », leurs besoins sont permanents et chez Itic, nous avons autant d’offres à proposer à nos étudiants en janvier qu’en septembre. De plus, certains processus de recrutement étant assez longs, les démarches des étudiants qui ont commencé tardivement leur recherche peuvent se conclure par une embauche en alternance en janvier. » rappelle le responsable de chez Itic. Mais tous les instituts ne proposent pas systématiquement des postes à leurs élèves. Pour ceux-là, les difficultés sont les mêmes en février qu’en septembre. L’idéal est d’avoir préparé à l’avance cette recherche pour avoir eu le temps de suivre les pistes les plus prometteuses, et pour ne pas être obligé de prendre ce que l’on trouve au dernier moment ! Mais si ce n’est pas votre cas, que vous vous réveillez un peu tard, il n’est cependant pas trop tard pour trouver l’entreprise qui vous offrira un poste intéressant, correspondant à la formation que vous suivez à l’école. Quelques conseils cependant : Lister une vingtaine d’entreprises dans le secteur qui vous intéresse. Rechercher les noms des responsables RH ou directeur pour les plus petites entreprises afin d’adresser votre candidature d’une façon personnalisée et faire quelques recherches sur ces entreprises, recherches que vous utiliserez dans votre lettre et qui attestera de votre intérêt pour l’entreprise visée. Vérifier que votre CV est en adéquation avec le poste recherché ; si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à en modifier l’orientation pour attirer l’attention du recruteur. Nicolas Bernard rappelle que: « trouver une entreprise d’accueil nécessite une recherche active de la part du jeune afin d’optimiser ses chances de réussite.C3 dispose de partenariats avec les entreprises franciliennes ainsi que de trois personnes chargées de la relation avec les entreprises. La recherche est donc simplifiée pour les jeunes qui se voient proposer des postes en fonction de leur profil et de leurs attentes.» Avez-vous le profil alternant ? Et d’abord, y a-t-il un profil alternant ? Le point commun à tous les alternants qui réussissent et qui s’épanouissent dans leur formation est la motivation ! Doublée d’une grande capacité d’adaptation (passages incessants entre école et entreprise) et d’une facilité à apprendre et à mettre immédiatement en œuvre les éléments enseignés. Le rythme étant particulièrement soutenu, les alternants ne doivent pas avoir peur de travailler dur ! Chez C3 CFA, on constate que « les profils des candidats de la rentrée de février sont bien souvent similaires à ceux de la rentrée de septembre. Ils sont même bien souvent encore plus motivés pour leur recherche d’entreprise car ils ne souhaitent pas « perdre un an » et veulent donc absolument intégrer les cours en milieu d’année ». Cette motivation est bien souvent un gage de réussite. Les candidats qui se présentent en février chez Itic Formation sont issus de divers horizons : Ce sont des étudiants qui se sont engagés dans une voie qui ne leur convenait pas, ou qui n’était pas assez professionnalisante (psychologie, sociologie, droit). Ils viennent dans notre école pour une formation concrète et opérationnelle sur le marché du travail. Mais encore d’étudiants qui ont choisi l’université mais qui ne se sentaient pas suffisamment encadrés ni suivis et qui se sont tournés vers une structure comme la nôtre pour pallier ces manques. Ou enfin d’étudiants inscrits pour la rentrée de septembre dans une autre école et qui n’ont pas trouvé d’entreprise d’accueil. Cette mixité de profils permet d’avoir des classes très enrichissantes et agréables. » Où reste-t-il de la place ? Les effets de mode, caractéristiques de la jeunesse n’épargnent pas les formations en alternance ! Certains secteurs sont très recherchés, trop parfois puisqu’ils n’offrent pas toujours des débouchés espérés. Le travail des instituts de formation est donc aussi de trouver la formation qui conviendra le mieux au jeune tout en le mettant en garde contre les sirènes de la mode. Il faut que la formation corresponde aux désirs du jeune mais aussi à ses capacités, ses compétences. Chez C3CFA, « les domaines les plus demandés sont ceux liés au commerce, à la vente, au marketing et à la gestion. Les diplômes européens en marketing, gestion et immobilier ont le vent en poupe pour nos Bac +3. » Pour faire face aux demandes, les instituts ouvrent parfois de nouvelles classes en cours d’année pour accueillir la deuxième vague d’étudiants. Ceux-ci suivent davantage d’heures de cours par semaine ou voient leur année scolaire s’allonger de quelques semaines pour leur permettre de préparer leur diplôme dans les mêmes conditions que les jeunes rentrés en septembre. D’après ITIC, Institut d’alternance à Paris, « Les jeunes sont très attirés par le secteur commercial, notamment le commerce international pour son ouverture aux marchés internationaux. L’informatique reste très demandée par les étudiants technophiles, conscients de la place centrale du numérique dans la société actuelle. Les métiers de la comptabilité et de la finance séduisent aussi énormément par leur présence dans l’actualité. Enfin, la transversalité des ressources humaines oriente beaucoup d’étudiantes à choisir le BTS Assistant de Manager. Heureusement, cette attirance est réciproque et les entreprises de ces secteurs sont celles qui recrutent le plus. »
Améliorer l’alternance L’une des principales mesures qui favoriserait l’alternance serait de combler les écarts entre les différents contrats d’alternance (apprentissage et professionnalisation) afin de simplifier les recrutements des entreprises. » Cette opinion de Nicolas Bernard est partagée par de nombreux chefs d’entreprises qui sont parfois réticent à embaucher en alternance à cause des démarches administratives qu’ils jugent trop lourdes.