Par Fabienne
200 000 visiteurs s’étaient pressés en 2010 pour en profiter. Plusieurs fois menacée, cette institution pour les amoureux de BD est le rendez-vous incontournable du week-end !
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Cette année c’est sous la présidence d’Hervé Barulea, alias Baru, que se déroule l’une des plus importantes manifestations culturelles de France : la 38ème édition du festival de la bande dessinée d’Angoulême ! La sélection officielle est à découvrir ici.
Lauréat 2010 il enchaîne avec une présidence du jury en 2011 ! Fils d’immigré italien, il a grandi dans les cités ouvrières de l’est de la France, un parcours qui va largement donner la tonalité de son œuvre. Dans le courant des années 80, il va faire partie de ces initiateurs de la BD dite « sociale », représentative d’une époque et de tout un système. Une imagerie revendicatrice à la franchise presque abrupte, cinglante.
DLDDLT : une expo sociale et engagée
Dans le cadre de cette présidence du jury 2011, Baru a réuni et organisé une grande exposition : Debout les damnés de la terre (DLDDLT). Qu’il présente comme…
Une déambulation au sein de la culture ouvrière, de sa grandeur à sa déchéance.
Un parcours enchainant les espaces investis de planches ou de reproductions issues d’albums de Baru, mais aussi de documents audiovisuels. S’y succèdent les thématiques de « l’altérité » suivie par « la vie dans les cités », puis « l’usine » et enfin « Comment sortir de ce piège ». Pour conclure cette exposition « sociale » et engagée, Baru a fait appel à des invités de marque ayant traité ces problématiques : Igort, Larcenet, Chauzy, Christian Lax et Etienne Davodeau, chacun d’eux présentant ici une suite de six planches originales.
Rock & BD célébrés !
Passionné de Rock’n roll, l’édition 2011 n’échappera pas à une intiative musicale de Baru : une compilation de 31 titres intitulée R’n R Antédiluvien, composée de morceaux américains peu ou pas connus enregistrés avant 1960 et… accompagnée de 31 dessins inédits et signés : Diego Aranega, Ted Benoit, Charles Berberian, Olivier Berlion, Hervé Bourhis, Guillaume Bouzard, Florence Cestac, Jean-Christophe Chauzy, Bernard Cosey, Nicolas de Crécy, Didier Cromwell, Jean-C. Denis, Edith, Jean-Yves Ferri, Benjamin Flao, Gibrat, Richard Guerineau, Emmanuel Guibert & Frédéric Lemercier, Olivier Josso, Manu Larcenet, Lindingre, Loustal, Frank Margerin, Lorenzo Mattotti, J.-C. Menu, Moynot, Thomas Ott, Jeff Pourquié, Prudhomme, Riff, Vincent Vanoli… Ces dessins seront visibles pendant toute la durée du festival dans la galerie des pas perdus du bâtiment Castro.
Pour l’occasion le festival a développé son application mobile, disponible sur iPad, iPhone et Android. Et comme toujours le site est très complet -presque trop- , en habitués de la chose pas de grands bouleversements à ce niveau là : l’assurance de retrouver les énormes bulles blanches qui investissent la ville bien posées à leur place. Angoulême devient comme tous les ans la « plus grande librairie de bande dessinée du monde » réunissant auteurs, dessinateurs, scénaristes, petits et grands éditeurs, les alternatifs et indépendants, des espaces para-BD…
D’autant que cette année encore beaucoup de beaux rendez-vous sont au programme ! Pour le petit clin d’oeil nostalgie, demain matin une invitée exceptionnelle en dédicace : Ikeda, auteur de La Rose de Versailles, plus connue sous le nom donné à son adaptation animée : Lady Oscar !
Angoulême en période de festival : une effervescence géniale, un bouillonnement créatif, des découvertes et de bien agréables rencontres… Le bonheur ! Un rendez-vous que l’équipe d’Art’ilt honore tous les derniers week-end de janvier… Sauf que cette année, l’équipe est en grande partie décimée par les virus d’hiver : gastro & grippe ! Le cas de conscience se pose : va-t-on aller contaminer le tout Angoulême ?
Festival international de la bande dessinée d’Angoulême
Du 27 au 30 janvier
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble