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The Cape, le ridicule ne tue pas … ou presque

Publié le 01 février 2011 par Fredp @FredMyscreens

the cape, critique séries

NBC se relance dans la série de super-héros avec The Cape. Nouvelle tentative qui tourne au ridicule dès les premiers épisodes.

Après la débâcle finale de Heroes, on ne donne plus très cher de la peau des super-héros sur le petit écran. ABC tente de rassembler la famille autour du thème avec la sympathique et bien pensante No Ordinary Family alors que

the cape
NBC tente dans se remettre dans la course avec un héros plus traditionnel, The Cape. Malheureusement, ce n’est pas lui qui va redonner ses lettres de noblesse au genre, et ça, on s’en aperçoit dès le début.

Vince Faraday est un flic ordinaire, menant une vie de famille bien rangée, incorruptible et œuvre pour la justice, la veuve et l’orphelin. Mais un jour, le chef de la pègre locale va le mettre à ses pieds et l’embarquer dans un coup fourré à l’issue duquel il sera obligé de se faire passer pour mort. Pour laver son honneur, vaincre ce fameux Chess et retrouver sa famille, il va alors revêtir l’identité de The Cape, le héros de comics de son fiston, en apprenant toute les parades auprès d’une troupe de cirque. Vous l’aurez compris, entre Spawn le film (pour le héros « mort»  qui cherche à se venger et la cape magique), Batman (lutte contre la pègre) ou encore la 4e saison de Heroes (le cirque), les influences sont évidentes.

The Cape, le ridicule ne tue pas … ou presque
Si évidentes qu’elles enlèvent tout de suite tout intérêt à l’histoire. Très vite le côté cheap du show se révèle pour nous faire plus penser à Hercule, Xéna ou aux séries kd2A qu’à un show réaliste de qualité. C’en est d’autant plus ridicule que la réalisation cherche vainement à se donner un style, mais pas vraiment le bon. On sent ici clairement que les créateurs cherchent à installer une mythologie dans leur série, à créer leur univers mais le procédé pour y arriver est tellement grossier que cela ne se fait pas naturellement. Du coup, du générique aux freaks of the week en passant par une réalisation qui a les yeux plus gros que le ventre et un chapitrage des épisodes censé apporté du rythme (alors qu’il le détruit justement), The Cape beaucoup trop sérieuse par rapport au sujet que les créateurs aurait dû prendre avec plus de recul. D’autant plus qu’on sait que l’histoire, va tourner autour du pot pendant un certain temps avant d’en arriver à l’essentiel, la confrontation finale entre Chess et the Cape et une simple arrestation du bad guy parce que Faraday est un gentil flic père de famille qui ne tue pas.
The Cape, Summer Glau
Avant cette confrontation, tous les épisodes vont nous mener en bateau sans faire avancer l’histoire ou les personnages (en tout cas c’est ainsi qu’on peut le ressentir sur les 3 premiers épisodes).

Ajoutez à cette tentative des acteurs fades comme David Lyons et forcément, vous ne serez pas tenus en haleine bien longtemps. En effet, The Cape est tellement gentil, infaillible et sans charisme que l’on se fout complètement de son sort, d’autant plus qu’il porte un costume assez ridicule en public. Ou il faut l’admettre, une capuche mal filmée en faisant une pose héroïque exagérée et mal filmée en plein jour, ça n’impressionne personne et donne plutôt des barres de rire. A ses côté, la troupe du cirque fait son job de monstres de foire et Summer Glau (Terminator – the Sarah Connor Chronicles et Firefly), censée être la touche glamour de la série, n’a jamais été plus mal utilisée.

The Cape, le ridicule ne tue pas … ou presque
Face à eux, le méchant James Frain cabotine avec son masque de Chess.

Bref, pas franchement une réussite ce The Cape qui aurait plutôt sa place aux côté de séries allemandes ou des séries du genre au début des années 90. NBC a faux sur toute la ligne : héros ridicule, univers sans consistance (la ville de Palm City n’a aucune personnalité), méchant de pacotille, ton qui se prend trop au sérieux, aspect cheap, … Ce n’est donc pas encore cette fois que nous aurons une série super-héroïque de qualité. Finalement, à coté, No Ordinary Family est plus sympa à suivre et ça me donnerait bien envie de replonger dans Smallville … c’est dire !


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