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La BRAFA dans tout son éclat

Publié le 31 janvier 2011 par Michelleblack
La BRAFA dans tout son éclat
La BRAFA dans tout son éclat La Brafa (Brussels Antiques and Fine Arts Fair) s'est terminée dimanche. Dans le cadre renommé de Tours et Taxis (Les bâtiments appartenaient, jadis, à la famille Thurn und Taxis), la Foire réunit chaque année ce que le monde de l'art ancien et moderne compte de plus prestigieux. Le gratin belge et étranger se presse lors du cocktail d'ouverture et lors des cocktails organisés par une ou deux banques privées où, pour pouvoir ouvrir un compte, il est impératif de montrer patte blanche, la patte étant le nombre de zéros qui s'afficheraient sur ledit compte.
Lors de ces réunions d'exception et très élitistes, le champagne, offert comme il se doit, coule à flot et pour les amuse-bouches, il y a intérêt à jogger dans les allées afin de pouvoir les happer au passage lorsque, par miracle, vous les apercevez sur les plateaux.
Bref, tout ce beau monde se régale, une fois n'est pas coutume, sur le compte des banques, et se bise la main, la joue et plus si affinités.
Bien entendu, la Brafa, ce n'est pas uniquement cette description anecdotique de certains de ses visiteurs, c'est aussi le rassemblement des amateurs d'Art avec un grand A et de collectionneurs avertis et confirmés. Ce sont ces gens-là qui permettent au monde de l'art, ancien et moderne, d'exister. Sans compter qu'acheter un objet dans ces foires de prestige (Bruxelles se place en 3ème position après Maastricht et Paris) est, sans aucun doute, un investissement judicieux. A l'heure où les valeurs bancaires n'ont plus vraiment la cote, les antiquités et l'art moderne et contemporain sont des valeurs refuge. Quoique en ce qui concerne ce dernier, les prix ont été rajustés à leur (presque) juste valeur puisque d'autres critères entrent en ligne de compte mais nous en discuterons dans un prochain article.
Pour preuve que certains investisseurs n'ont pas froid aux yeux: cet objet (voir photo) qui a été vendu sur le stand de la Claes Gallery de Bruxelles pour la modique somme de 3 millions d'euro.
Il s'agit d'un fétiche mesurant 88cm de hauteur, Nkonde du nom de Ngwadi (dieu du tonnerre) représentatif de l'art du Bas-Congo, collecté en 1950 et resté depuis dans la collection du Dr Thion. Dans le stand de 100m2 de Patric Didier Claes, cet objet était représenté seul....Impressionnant!
Michelle Black a traîné ses bottes en plastique noir imitation cuir, a sorti son plus beau Delvaux pour déambuler dans les allées de la Brafa et vous a ramené quelques coups de coeur qu'elle partage volontiers avec vous.
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